Un Québécois souligne qu’il faut être fortuné pour faire son épicerie au IGA

Au Québec, faire ses courses au supermarché peut parfois s’apparenter à une expérience de luxe, surtout si l’on choisit de fréquenter des enseignes réputées pour leurs prix élevés comme le IGA.

C’est ce qu’a humoristiquement dénoncé un utilisateur de TikTok, connu sous le pseudonyme @nabilqueen, qui a partagé sa stupéfaction face aux prix exorbitants des framboises lors de sa dernière visite.

Dans une vidéo virale qui cumule déjà des milliers de vues, cet homme exprime son désarroi avec un humour mordant : « Guys, pourquoi est-ce qu’il faut que je sois une Kardashian pour me payer une épicerie ? » Sa question rhétorique fait écho à un sentiment partagé par de nombreux Québécois confrontés à l’augmentation constante des prix des aliments.

Le clou de sa visite au IGA a été l’achat d’un caisseau de framboises à 7,99$. Son échange avec la caissière, qu’il appelle affectueusement Chantal, tourne rapidement à la plaisanterie :

« Pourquoi mes framboises sont à 7,99$ ? Elles ont été cueillies par la Vierge Marie, empaquetées par Beyoncé ? » Il questionne l’aspect « biologique et naturel » des framboises avec sarcasme, se demandant si des framboises « pas naturelles » auraient des implants en silicone ou seraient « radioactives ».

La vidéo de @nabilqueen ne se contente pas de faire rire ; elle soulève une question sérieuse sur la capacité des consommateurs à suivre le rythme de l’inflation, surtout dans un contexte économique difficile.

« Dans cette économie, je ne veux rien de biologique. Littéralement, je préfèrerais manger des framboises radioactives s’il le faut, » plaisante-t-il, illustrant le dilemme de nombreux ménages qui cherchent à équilibrer qualité et accessibilité.

Cette sortie humoristique sur TikTok met en lumière les défis auxquels sont confrontés les consommateurs et invite les supermarchés à reconsidérer leur positionnement tarifaire.

Entre humour et critique sociale, @nabilqueen a réussi à engager une conversation importante sur le coût de la vie, prouvant une fois de plus que, parfois, un bon rire vaut mieux qu’un long discours.