Tribune Tendance
En cours de lecture
Je n’en pouvais plus » : un homme détruit sa propre maison à coups de marteau pour en finir
Tribune Tendance
Tribune Tendance

Je n’en pouvais plus » : un homme détruit sa propre maison à coups de marteau pour en finir

MAIS Je n’en pouvais plus » : un homme détruit sa propre maison à coups de marteau pour en finir

Une situation devenue intenable

Capture decran 5 11 2025 231859 www.ticmigrations.fr Je n’en pouvais plus » : un homme détruit sa propre maison à coups de marteau pour en finir

Depuis plusieurs mois, une famille composée de neuf personnes occupait illégalement le petit immeuble que le propriétaire avait acquis en 2021. Malgré plusieurs plaintes déposées au commissariat, aucune mesure d’expulsion n’avait été prise.

Comme beaucoup de propriétaires confrontés à ce type de situation, l’homme s’est retrouvé impuissant face aux délais judiciaires. En France, la loi interdit aux particuliers de déloger eux-mêmes des squatteurs, sous peine de lourdes sanctions.

Il tente la voie du dialogue… puis de la négociation

Avant de passer à l’acte, le propriétaire a tenté à plusieurs reprises de négocier à l’amiable avec la famille installée illégalement dans sa maison.

« Les squatteurs étaient d’accord pour partir contre une enveloppe de 2 000 euros. Mais lorsque je me suis présenté pour les payer et récupérer mon logement, la somme n’était plus suffisante », a-t-il expliqué au Télégramme.

Face à ce refus et au manque de réponse des autorités, le septuagénaire a perdu patience.

Un geste extrême : la démolition à la masse

Profitant d’une absence temporaire des squatteurs — partis en Roumanie pour un enterrement —, l’homme a décidé d’agir.

« Je passais devant tous les jours et j’ai vu qu’il n’y avait personne. J’ai donc écarté leurs affaires et commencé les travaux », a-t-il déclaré à Maison & Travaux.

Armé d’une masse et de barres à mine, il a détruit le plancher du premier étage, les escaliers ainsi que les réseaux d’eau et d’électricité, rendant la maison totalement inhabitable.

À leur retour, les squatteurs ont découvert leurs effets personnels sur le trottoir.

Une décision lourde de conséquences

La famille, connue des services sociaux de Brest, a finalement été relogée par la Ville quelques semaines plus tard.
Quant au propriétaire, il risque jusqu’à trois ans de prison et 30 000 euros d’amende pour avoir expulsé les occupants sans décision de justice.

Ce fait divers relance le débat sur les droits des propriétaires face aux squatteurs et sur les lenteurs administratives qui les laissent souvent sans recours.

Crédit photos : iStock / Maison & Travaux

Défiler vers le haut