Claude Poirier dévoile un témoignage touchant sur Chanteurs masqués

Depuis quelques jours, le nom de Claude Poirier fait vibrer la toile, non pas pour une nouvelle enquête, mais pour sa participation haute en couleur à l’émission « Chanteurs masqués ». Le célèbre « négociateur » s’est prêté au jeu, enfilant le costume de Buck le Bûcheron, pour le plus grand plaisir – et parfois la surprise – des téléspectateurs. Mais derrière les paillettes et les projecteurs, l’expérience s’est révélée bien plus éprouvante qu’il n’y paraît pour le vétéran du journalisme.
Un cachet qui fait jaser : « 3 000 $ pour une semaine paralysé »
Invité sur le plateau de « Dans les médias » animé par Marie-Louise Arsenault, Claude Poirier n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a été question de sa rémunération. À la remarque de l’animatrice : « C’est quand même payant, Claude, 3 500 $, non ? », il a répondu du tac au tac : « Non, c’est pas payant. 3 000 $ une semaine paralysé ». Cette franchise, fidèle à la réputation du « négociateur », a jeté un froid sur l’idée que la télé-réalité est toujours synonyme de gros cachets.
Poirier a insisté sur les contraintes physiques et émotionnelles de l’aventure : « 3 000 $ pour une semaine paralysé ». Il a même ajouté, avec son franc-parler : « C’est pas payant pantoute! » (Traduction : « Ce n’est pas payant du tout ! »). Derrière le masque, la réalité était bien moins glamour : « Moi, j’ai été piégé, pis je l’ai accepté parce que j’avais donné ma parole ».
Une expérience loin d’être festive
Si l’émission attire chaque dimanche soir près de 1 500 000 téléspectateurs, ce qui en fait l’un des rendez-vous télévisuels les plus populaires au Canada, Claude Poirier n’a pas trouvé l’expérience à la hauteur de ses attentes. Il confie avoir accepté uniquement par respect pour sa parole donnée à la production : « Moi, j’ai été piégé, pis je l’ai accepté parce que j’avais donné ma parole ».
L’ancien négociateur ne cache pas sa déception : « Je dois rendre hommage à toute l’équipe. C’est très bon, mais j’ai détesté ma participation parce que j’ai joué avec ma santé ». Il souligne aussi que la majorité des participants sont des chanteurs professionnels, souvent représentés par des gérants, alors que des personnalités comme lui servent davantage de « cobayes ».
Un moment touchant pour les fans
Malgré tout, Claude Poirier reconnaît que sa prestation aura au moins fait plaisir à ses fans, qui ont eu droit à une apparition inattendue et colorée du vétéran sous son costume de bûcheron. Un clin d’œil sympathique qui, malgré les contraintes, aura marqué les esprits et suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.
Un cachet à la hauteur de la mission ?
Pour Claude Poirier, cette aventure ressemblait à « une mission bien plus périlleuse » que ce à quoi il s’attendait. Derrière le masque, il y avait un homme fidèle à ses engagements, mais aussi lucide sur la réalité du métier : « Non, c’est pas payant. 3 000 $ une semaine paralysé ». Une déclaration qui aura sans doute ouvert le débat sur la rémunération des personnalités invitées à se prêter à ce genre de défi télévisuel.
Alors, Claude Poirier referait-il l’expérience ? Rien n’est moins sûr. Mais une chose est certaine : son passage à « Chanteurs masqués » restera gravé dans la mémoire des téléspectateurs, autant pour son authenticité que pour son franc-parler.


