
Les amateurs de douceurs devront patienter encore un peu avant de se régaler. Le très attendu Salon du Chocolat et des Pâtisseries de Montréal, initialement prévu du 20 au 23 novembre 2025 à la Gare Windsor, est officiellement reporté au printemps 2026, soit du 19 au 22 mars.
Ce report, causé par la grève historique de la
STM, vise avant tout à faciliter l’accès
au Salon pour les visiteurs et les exposants.
Selon Jean-François Kakou, président de
l’évènement, la direction ne voulait pas risquer un fiasco
logistique :
« On a décidé de tirer la plug et de repousser en mars. C’était la seule façon de s’assurer que tout le monde puisse venir profiter du Salon. »
En entrevue avec Mario Dumont à QUB radio, M.
Kakou a précisé que cette décision a été prise à
l’unanimité par le conseil d’administration.
« Le Salon a un caractère international, il faut
qu’il reste accessible à tous », a-t-il ajouté.
Bien que le report ait été un petit choc pour plusieurs, il est
perçu comme une mesure de bon sens.
L’édition 2025 devait marquer un moment fort pour les
artisans, chocolatiers et pâtissiers du Québec,
préparée depuis plus d’un an.
Pour plusieurs d’entre eux, ce délai représente aussi
une opportunité :
plus de temps pour peaufiner leurs créations, ajouter de nouveaux
produits et revoir leurs présentations.
Chaque année, le Salon du Chocolat et des Pâtisseries de
Montréal attire plus de 25 000 visiteurs
et une centaine d’exposants internationaux.
Les organisateurs promettent de préserver la même
programmation :
- démonstrations culinaires,
- ateliers interactifs,
- compétitions sucrées,
- et dégustations de créations chocolatées.
Les billets déjà achetés demeurent
valides pour les nouvelles dates.
L’organisation précise que le retour au printemps
offrira une ambiance plus lumineuse, tout en
gardant le même esprit gourmand et festif.
Jean-François Kakou l’assure :
« C’est clair et net qu’on est conscient de la réalité de nos artisans. Ce report, c’est pour eux et pour le public. Notre priorité, c’est le succès collectif de l’évènement. »
Les Montréalais devront donc patienter quelques mois avant de pouvoir croquer dans cette édition 2026, mais une chose est sûre : l’attente en vaudra la bouchée.


