
Rougeole : ce n’est pas une crise sanitaire, c’est une crise de confiance
Aujourd’hui, l’Organisation panaméricaine de la santé a retiré
au Canada son statut d’élimination de la rougeole.
Autrement dit : la rougeole circule à nouveau dans le pays.
Les médias parlent d’un « recul civilisationnel ».
Mais très peu expliquent pourquoi.
Alors, expliquons-le.
Sans accusation ni colère, mais avec lucidité.
Avant, on se faisait vacciner par confiance
Pendant des décennies, les vaccins contre la rougeole, la polio,
la coqueluche ou la rubéole faisaient consensus.
Il n’y avait ni débat enflammé, ni chantage moral.
On se vaccinait parce qu’on avait confiance.
Confiance envers les médecins.
Confiance envers les institutions.
Confiance envers la parole publique.
Le ciment du système, ce n’était pas l’obligation.
C’était la confiance.
Puis la pandémie est arrivée
Ce n’est pas le vaccin contre la COVID-19 qui a détruit la
confiance.
Ce sont les méthodes, les messages, et la gestion de la crise.
Des promesses irréalistes : on a présenté le vaccin comme une
protection totale.
Des obligations pour exister : il fallait être vacciné pour
travailler, voyager ou simplement participer à la société.
Un discours autoritaire : « Fais-le et tais-toi. »
Des médias et gouvernements unis : toute nuance ridiculisée, toute
question jugée suspecte.
Ce n’est pas ainsi qu’on entretient la confiance.
C’est ainsi qu’on la détruit.
Une méfiance devenue réflexe
Une partie de la population a débranché la confiance.
Et lorsqu’elle disparaît, tout se confond.
Les gens ne font plus la différence entre les vaccins éprouvés
depuis des décennies et ceux développés en urgence.
Ce n’est pas de l’ignorance.
Ce n’est pas du rejet de la science.
C’est une réaction logique à un abus de confiance.
Et maintenant, on en paie le prix
La rougeole revient.
Pas parce que les gens sont complotistes, mais parce que la
confiance a été abîmée.
C’est le résultat des couvre-feux, des suspensions sans salaire, des certificats vaccinaux et des humiliations publiques envers ceux qui posaient des questions.
Gouverner par la peur donne de l’obéissance à court terme.
Mais cela détruit l’adhésion à long terme.
La responsabilité est claire
Ce n’est pas le peuple qui a changé.
Ce sont nos institutions qui ont brisé le lien.
Ce n’est pas le citoyen qui a imposé les mesures, suspendu les
travailleurs, fermé le débat ou ridiculisé les voix
discordantes.
Ce sont les gouvernements et les médias.
Recréer la confiance
La confiance ne reviendra pas grâce à des slogans ni à la
culpabilisation.
Elle ne se décrète pas.
Elle se mérite.
Et pour la mériter à nouveau, il faudra une commission d’enquête
indépendante et publique sur la gestion de la pandémie.
Pas symbolique, pas cosmétique : une véritable enquête,
transparente et crédible.
En résumé
Ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas une crise médicale.
C’est une crise de confiance.
Et la confiance ne se force pas.
Elle se reconstruit, lentement, avec la vérité, la transparence et
le respect.


