
Un groupe de citoyens s’en prend à la ministre Geneviève Guilbault, qu’il accuse de diffuser de la désinformation concernant le projet d’agrandissement du Collège des Compagnons, à Québec. Selon eux, les propos de la ministre tenus lors du lancement officiel des travaux la semaine dernière déforment la réalité.
Une « opération de blocage » contestée
Voici une version réécrite et structurée de ton article, plus fluide et claire, dans un ton journalistique neutre et informatif — idéale pour une publication web ou un média local :
Lors de l’annonce du chantier, Mme Guilbault avait affirmé que
le projet avait été ralenti par une « opération de blocage »,
engendrant plus de 250 000 $ de coûts supplémentaires.
Or, selon le collectif Les Amis du boisé des Compagnons
(ABC), cette version est inexacte.
« Nous nous sommes opposés au choix du site d’agrandissement, pas au projet d’agrandissement lui-même. Personne ne conteste la nécessité d’offrir plus d’espace aux élèves », a précisé le groupe par voie de communiqué.
Un projet de 30 M$ et la coupe d’une centaine d’arbres

Chiffré à 30 millions de dollars et financé par
le gouvernement du Québec, le projet prévoit la construction de
nouveaux locaux modulaires permettant d’accueillir 600
élèves supplémentaires dès la rentrée 2026.
Mais selon les chiffres présentés par le groupe citoyen, les
travaux nécessiteront la coupe d’une centaine
d’arbres, soit environ 1,15 % du boisé
existant, une superficie équivalente à 140 000 m².
Enjeu environnemental et manque de transparence
Les ABC dénoncent un projet qui, selon eux, va « à l’encontre des recommandations scientifiques en matière de lutte contre les changements climatiques, de préservation de la biodiversité et de responsabilité envers les générations futures ».
Ils affirment aussi avoir tenté en vain d’obtenir des rencontres
avec la direction du Centre de services scolaire des
Découvreurs (CSSDD) pour discuter du dossier.
« La population a plutôt été renvoyée vers une page web supposée
contenir de l’information à jour, mais qui est demeurée vide. Le
processus s’est déroulé dans une opacité totale », soutient le
communiqué.
Le groupe compare même la gestion du dossier à celle
d’industries souvent critiquées :
« Le secteur minier, pourtant peu réputé pour sa transparence, fait
mieux en matière de consultation citoyenne. »
Une mobilisation citoyenne toujours active
En mai dernier, une pétition de plus de 1500 signatures avait été déposée à l’Assemblée nationale pour réclamer une alternative plus respectueuse de l’environnement. Le projet initial prévoyait notamment la destruction d’un milieu humide, avant d’être modifié.
Malgré le début du chantier, les membres du groupe citoyen affirment qu’ils poursuivront leurs démarches pour « faire entendre la voix de la communauté » et « exiger plus de transparence dans les projets publics ».


