Stéphane Rousseau se confie : l’humour, son arme secrète pour traverser les épreuves

Stéphane Rousseau n’a jamais caché avoir traversé des moments difficiles. Dans sa biographie Famille royale ainsi que dans plusieurs entrevues récentes, l’artiste multidisciplinaire de 59 ans revient avec sincérité sur les épreuves qui ont marqué sa vie.
Malgré tout, c’est l’humour qui lui a permis de garder le cap — un réflexe devenu sa signature autant sur scène que dans son quotidien.
Très tôt, Stéphane a appris à transformer la douleur en légèreté. Dans sa famille, rire était une façon de survivre. Même devant la maladie, les drames ou les deuils, il existait toujours un moment pour sourire. « Sinon, on s’effondre », dit-il simplement.
Cette autodérision, il la transpose aujourd’hui dans ses projets professionnels, mais aussi dans sa vie personnelle. Selon lui, ceux qui manquent d’humour traversent les épreuves avec encore plus de difficulté : « Ça ne fait pas moins mal, mais l’humour allège. »

Absent des planches depuis près de dix ans, l’humoriste prépare son grand retour. Le rodage de son prochain spectacle débutera en 2026 — un projet nourri directement par ses expériences de vie.

« J’ai vécu tellement de choses ces dernières années que le déclic est venu naturellement. L’autodérision, c’est ce qui rassemble le plus quand on parle vrai », confie-t-il.
En plus d’être enquêteur à Chanteurs masqués, Stéphane Rousseau animera Karaoké Club, une émission complètement assumée, énergique et déjantée.
« C’est un gros délire. Je ne voulais pas le faire au début, mais finalement j’ai adoré. Tous les invités se donnent à fond. »
S’il accepte ces projets plus légers, c’est pour une raison simple : « J’aime m’amuser. L’enfant en moi est très vivant. Peut-être un peu trop ! »
L’artiste partage sa vie avec l’actrice et réalisatrice Julie Perreault, qui dirige toute la nouvelle saison de STAT. Travailler ensemble se révèle un véritable bonheur pour le couple :
« Elle me dirige comme tout le monde, toujours avec délicatesse. Et oui, j’en profite pour lui faire une petite accolade sur le plateau… plus longue que les autres ! »
Stéphane avoue être très admiratif : « Elle a tout, vraiment. Je suis gâté. »
À l’approche de la soixantaine, Rousseau garde le même esprit joueur qu’à ses débuts. « L’enfant en moi prend beaucoup de place. Peut-être un peu trop, parfois… » dit-il en riant.

Il assume aussi que cette légèreté est en partie liée à son passé. Ayant perdu sa mère à 12 ans, une partie de lui est restée figée dans cette période. Mais plutôt que de s’y perdre, il en fait une force.
Aujourd’hui, malgré les épreuves, Stéphane se dit profondément reconnaissant. Que ce soit dans sa carrière, avec ses projets qui se multiplient, ou dans sa vie familiale auprès de son fils Axel et des enfants de Julie, il savoure chaque moment.
« Tout passe… et de plus en plus vite. Alors je prends le bon comme le mauvais, avec un grain de sel. »


