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49 chaînes de restaurants dans la tourmente : un recours collectif dénonce des frais cachés
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49 chaînes de restaurants dans la tourmente : un recours collectif dénonce des frais cachés

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Une tempête judiciaire pourrait bientôt frapper l’industrie de la restauration au Québec. Pas moins de 49 chaînes populaires feraient face à une action collective alléguant qu’elles auraient ajouté des frais de livraison non divulgués avant le paiement final lors de commandes en ligne.

Le recours, déposé par le cabinet Services juridiques SP devant la Cour supérieure du Québec, vise notamment des enseignes bien connues comme Pacini, Thaï Express, Ashton, et plusieurs autres.

Selon la demande, les consommateurs auraient payé un montant supérieur au prix affiché lors de la commande, en raison de frais supplémentaires peu ou pas annoncés.

L’un des exemples cités dans le dossier illustre parfaitement la situation : un simple sandwich affiché à 11,29 $ aurait finalement coûté près de 20 $ après que des frais additionnels soient apparus seulement au moment de finaliser la transaction.

Selon l’article 224 (c) de la Loi sur la protection du consommateur, un commerçant ne peut exiger un prix supérieur à celui annoncé. L’avocat derrière le recours, Me Sébastien A. Paquette, affirme que certaines chaînes auraient délibérément utilisé des prix d’appel attrayants avant d’ajouter des frais « cachés » qui contreviendraient à la loi.

Pour l’instant, l’action collective n’a pas encore été autorisée par la Cour supérieure, une étape essentielle avant que les consommateurs puissent officiellement s’y joindre.
Si elle est acceptée, tous les Québécois ayant commandé en ligne auprès de l’une des chaînes visées pourraient avoir droit à un remboursement ou une compensation.

Cette affaire met en lumière une problématique croissante dans le commerce en ligne :
➡️ manque de transparence,
➡️ frais ajoutés au dernier moment,
➡️ stratégies marketing trompeuses.

Des secteurs comme le tourisme, l’hôtellerie ou les spectacles ont déjà été critiqués pour des pratiques similaires, ce qui pousse les autorités à serrer la vis sur ce qu’on appelle les « frais cachés ».

Pour les milliers de Québécois habitués à commander via des applications, cette situation rappelle un principe simple :

👉 Le prix affiché doit être le prix payé.
👉 Tout frais non indiqué à l’avance pourrait être illégal.

En attendant la décision de la Cour, la prudence est de mise : vérifier systématiquement le total avant de confirmer sa commande pourrait éviter bien des surprises.

 

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