Une soirée pyjama comme tant d’autres : des rires, des
confidences, des jeux d’adolescentes…
Et en quelques minutes, tout bascule.
L’histoire d’Esra Haynes, jeune Australienne de 13
ans, secoue le monde entier et soulève une question urgente :
comment protéger nos enfants face aux défis viraux qui
circulent en ligne?
Esra était une jeune fille lumineuse, sportive et
déterminée.
Co-capitaine de son équipe de football et de netball, adepte de BMX
avec ses frères, championne en aérobic… Elle débordait d’énergie et
d’ambition.
Ses parents, Andrea et Paul, la décrivent comme
« une force de la nature, toujours souriante et curieuse
».
Une adolescente comme tant d’autres, fascinée par les tendances et
les défis qui circulent sur les réseaux sociaux.
Lors d’une soirée chez une amie, Esra tente un défi vu sur
Internet : inhaler un produit domestique pour ressentir un effet
temporaire.
Un « jeu » qui paraît banal… mais qui s’avère extrêmement
dangereux.
Quelques secondes suffisent : Esra perd connaissance.
Ses amies pensent d’abord à une crise d’anxiété. Mais son corps,
lui, a subi un choc dévastateur.
Les secours arrivent. Les médecins se battent.
Mais l’issue devient inévitable.
Ses parents racontent avec douleur :
« C’était une simple soirée entre copines… Jamais nous n’aurions imaginé que cela puisse tourner ainsi. »
« Nous savions où elle était, avec qui… Rien ne laissait présager le pire. »
Face au diagnostic sans retour possible, Andrea et Paul doivent accepter l’impensable : débrancher leur fille.
Malgré leur douleur inimaginable, les parents d’Esra ont choisi
de parler, d’expliquer, d’avertir.
Ils veulent empêcher d’autres familles de connaître la même
tragédie.
Leur message est clair :
« Les jeunes ne mesurent pas toujours les conséquences. Une simple curiosité peut détruire une vie. »
Depuis, ils témoignent dans les écoles, les clubs sportifs et
les médias.
Ils dénoncent les défis viraux présentés comme « amusants » alors
qu’ils représentent un danger mortel.
Comment parler des défis viraux aux adolescents?
Les spécialistes le disent : interdire ne suffit pas.
Le secret, c’est la communication ouverte et
bienveillante.
Voici quelques pistes pour les parents :
✔️ S’intéresser vraiment à ce que votre jeune regarde
Les réseaux deviennent moins mystérieux… et plus sécuritaires.
✔️ Poser des questions sans juger
« Qu’est-ce que tu penses de ce défi? », « Est-ce que ça circule aussi dans ton école? »
✔️ Informer sans dramatiser
Expliquer calmement pourquoi certains gestes sont dangereux.
✔️ Encourager la réflexion
« Que ferais-tu si un ami te proposait un défi risqué? »
Ces petites conversations répétées créent des réflexes.
Elles protègent — simplement, efficacement.
Andrea et Paul Haynes veulent que l’histoire d’Esra devienne un
moteur de prévention.
Ils savent que rien ne ramènera leur fille.
Mais ils espèrent que sa mémoire pourra sauver d’autres
adolescents.
« Si une seule famille peut éviter ce que nous avons vécu, alors Esra n’aura pas souffert pour rien. »
Malgré la douleur, leur message porte une lumière essentielle
:
rien n’est plus important que le lien entre un parent et
son enfant.
