Après la dégelée du Canadien, une scène effrayante survient dans le stationnement des joueurs
Scène inquiétante hier au Centre Bell — mais, heureusement, l’histoire se termine bien. À la toute fin de la soirée, un agent de sécurité a vécu un moment que personne ne souhaite jamais voir dans un amphithéâtre.
En quittant son poste, son manteau s’est coincé dans la porte de garage menant au stationnement des joueurs. Lorsque la porte s’est ouverte, elle l’a soulevé dans les airs, le laissant suspendu, les pieds dans le vide, à plusieurs mètres du sol. Plusieurs joueurs des Canadiens de Montréal ont été témoins de la scène, impuissants, alors que le temps semblait s’étirer interminablement.
L’homme, décrit comme étant d’un certain âge, aurait perdu connaissance à plusieurs reprises durant cet épisode qui aurait duré près d’une vingtaine de minutes. Ses collègues, aidés des services d’urgence, ont finalement réussi à découper son manteau avant de le rattraper sur le toit d’un camion, évitant ainsi le pire de justesse.
Anthony Martineau témoin de la scène au Centre Bell
Le journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau, a relaté l’événement sur ses réseaux sociaux, encore visiblement secoué par ce qu’il venait d’observer. Déjà très présent dans le paysage médiatique du hockey montréalais, Martineau se retrouve souvent au cœur de moments marquants captés en direct au Centre Bell.
On l’oublie parfois, mais ces employés de la sécurité veillent sur plus de 21 000 partisans chaque soir de match lorsque l’amphithéâtre est rempli à capacité.
La saison dernière, le Canadien a encore dominé la LNH en termes d’assistance, accueillant enmoyenne plus de 21 000 spectateurs par match et plus de 865 000 personnes au total au Centre Bell. On comprend donc à quel point le travail du personnel sur place est physique, exigeant et constamment sous pression.
Et l’actualité récente n’a rien fait pour alléger leur réalité : en mars, 159 employés des loges ont été congédiés en une seule vague, une décision qui avait profondément secoué la grande famille du Groupe CH.
Quand un incident comme celui d’hier survient, on se rappelle immédiatement à quel point ces travailleurs sont essentiels, eux qui maintiennent l’amphithéâtre debout soir après soir.
Sur les sites d’emploi, on constate d’ailleurs régulièrement une vingtaine de postes disponibles liés à la sécurité et aux opérations du Centre Bell — signe du besoin constant de personnel pour gérer foules et imprévus.
Ce soir-là, toutefois, le danger ne venait pas d’une mise en échec ou d’un dérapage sur la glace… mais bien d’une simple porte de garage.
La bonne nouvelle, c’est qu’aux dernières informations, l’employé se porterait mieux et a pu recevoir l’aide nécessaire après cette immense frayeur.
On lui doit un énorme merci — tout comme à ceux qui ont réagi assez vite pour transformer ce qui aurait pu être un drame en une histoire qui se termine bien.
