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Le Parti libéral du Québec frappe fort : mise en demeure envoyée dans l’affaire des textos troublants
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Le Parti libéral du Québec frappe fort : mise en demeure envoyée dans l’affaire des textos troublants

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Capture decran 2025 11 21 223034 Le Parti libéral du Québec frappe fort : mise en demeure envoyée dans l’affaire des textos troublants

Le Parti libéral du Québec vient de passer à l’offensive. Trois jours après la publication d’échanges de textos explosifs dans le Journal de Montréal — des messages laissant entendre que des membres du PLQ auraient été payés pour voter pour Pablo Rodriguez — le parti annonce une mesure majeure.

Ce vendredi après-midi, lors d’un point de presse très attendu, le chef du PLQ, Pablo Rodriguez, a confirmé que son parti enverra une mise en demeure officielle au Journal de Montréal.

Mercredi dernier, le JdM dévoilait des messages troublants, dont un qui disait :

« Il faut encore payer pour que le monde vote Pablo. »

Une accusation lourde, qui suggère de possibles manœuvres frauduleuses lors de la course à la chefferie libérale.
Depuis, la pression politique et médiatique ne cesse de grimper.

Le même jour, Pablo Rodriguez s’était défendu avec vigueur, martelant qu’il n’avait rien à cacher, qu’il n’avait rien à se reprocher, et qu’il allait « se tenir debout pour son parti ».

 

Aujourd’hui, devant les journalistes, Rodriguez a tenu à clarifier sa position :

« Le Parti libéral du Québec va mettre en demeure le Journal de Montréal concernant leur article sur les textos allégués. »

Mais il a également pris soin de préciser un point crucial :

« Je veux être très clair : on ne veut pas que les sources soient dévoilées. »

Le PLQ ne cherche donc pas à s’attaquer aux informateurs, mais plutôt à valider la fiabilité du matériel publié.

Rodriguez a énuméré trois demandes clés adressées au JdM :

  1. 👉 Identifier les personnes impliquées dans les échanges.
  2. 👉 Fournir les numéros de téléphone liés aux textos.
  3. 👉 Décrire les démarches journalistiques effectuées avant publication pour vérifier l’authenticité des messages.

Autrement dit, le PLQ veut connaître la chaîne de validation avant que l’article ne voie le jour.

Rodriguez a aussi ajouté un autre élément important :

« Mme la députée Sona Lakhoyan a informé le caucus qu’elle va envoyer une mise en demeure à Cogeco.
Elle réitère formellement qu’elle n’est pas la personne qui a écrit les textos allégués. »

Cette déclaration vient renforcer l’idée que les élus libéraux se sentent personnellement visés par les allégations, et qu’ils comptent défendre leur réputation.

 

Avec ces nouvelles actions légales, le PLQ cherche à reprendre le contrôle d’un scandale qui pourrait gravement nuire à l’image du parti et à la crédibilité de son chef.

Pour l’instant, le Journal de Montréal n’a pas réagi publiquement à cette mise en demeure.

Une chose est certaine :
👉 L’affaire des textos ne fait que commencer.
👉 Et le PLQ ne compte pas laisser passer ça sans se battre.

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