
Georges Laraque a raconté une histoire surprenante :
à l’époque où il jouait pour le Canadien de
Montréal, il a refusé d’avoir son propre
restaurant McDonald’s. Pendant qu’on voit aujourd’hui
Samuel Montembeault dans une pub pour la nouvelle
Poutine ranch avec poulet et bacon dans la
campagne McJoueur, Laraque, lui, explique qu’il a déjà dit
non à ce genre d’association. Sur les ondes de BPM
Sports, il a expliqué qu’un homme d’affaires,
David Ettedgui, lui avait trouvé une
franchise McDonald’s à son nom quand il portait
encore l’uniforme du CH. C’était une occasion en or sur le plan
financier… mais il a refusé tout de suite. Pour lui, un joueur de
la LNH qui fait équipe avec une chaîne de
restauration rapide, ça ne fait pas de sens. Il
trouve que ça ne cadre pas avec l’image d’un athlète qui doit
prendre soin de sa santé et de son corps. Ce choix est encore plus
logique quand on se rappelle le parcours de Laraque.

L’ancien homme fort est devenu végétalien en 2009.
Depuis, il en a fait un vrai mode de vie : il en parle dans ses
conférences, dans ses projets
d’affaires, et il défend ce mode d’alimentation
publiquement.
Pourtant, ce n’est pas comme s’il n’avait pas besoin
d’argent.
En carrière, Laraque a gagné environ 11 millions $
US dans la LNH.
Son contrat avec le Canadien valait 4,5 millions $ sur
trois ans.
Avoir un McDonald’s, c’était ajouter une grosse source de
revenus.
Mais il a choisi de suivre ses valeurs plutôt que
le chèque.
Dans l’article, on rappelle aussi un autre exemple : la poutine McDonald’s à la viande fumée de Jeff Petry en 2015-2016. Cette année-là, le défenseur n’avait récolté que 16 points en 51 matchs, et il a quitté Montréal quelques années plus tard. Certains fans s’amusent encore à parler de « malédiction de la poutine du CH », évidemment à la blague.
Pour Samuel Montembeault, la comparaison fait
jaser, parce que le gardien traverse un début de saison plus
difficile qu’en 2024-2025.
Après 11 matchs, ses statistiques sont les
suivantes :
- fiche de 4-5-1,
- moyenne de buts alloués de 3,56,
- pourcentage d’arrêts de 0,852.
Rien à voir avec son excellente saison 2024-2025, où il avait :
- une moyenne de 2,82,
- un pourcentage d’arrêts de 0,902,
- et 62 matchs joués.
Aujourd’hui, à 29 ans, avec un contrat de
3,15 millions par saison jusqu’en 2027,
Montembeault vit peut-être l’une de ses périodes les plus fragiles
à Montréal.
Pendant que ses pubs de poutine tournent partout, Georges
Laraque, lui, rappelle une chose :
un athlète peut dire non quand une offre ne
correspond pas à ses convictions.



