Développement majeur dans l’affaire judiciaire touchant Donald Trump

Un développement judiciaire de grande ampleur vient de survenir dans la saga entourant Donald Trump. Le juge chargé du dossier en Géorgie a officiellement rejeté la poursuite criminelle pour ingérence électorale, mettant fin à la dernière accusation encore active qui pesait contre le président avant sa réélection de 2024.
Cette poursuite, déposée en août 2023, était la première d’une série de quatre accusations criminelles visant Trump. Elle l’accusait d’avoir participé à une conspiration visant à invalider les résultats électoraux en Géorgie, un État crucial remporté par Joe Biden lors de l’élection de 2020.
Le nouveau procureur en charge du dossier avait recommandé l’abandon pur et simple des accusations contre Trump et ses coaccusés, expliquant que la poursuite ne respectait pas les critères nécessaires pour aller de l’avant.
Selon le procureur Pete Skandalakis, « Il n’est pas illégal de remettre en question ou de contester les résultats d’une élection », une déclaration qui a pesé lourd dans la balance.
Trump, fidèle à lui-même, a salué cette décision sur sa
plateforme Truth Social, écrivant dans une longue publication :
« LA LOI et LA JUSTICE l’ont emporté ».
La poursuite reposait notamment sur un appel téléphonique controversé entre Donald Trump et Brad Raffensperger, le secrétaire d’État de Géorgie. Dans cet échange rendu public par le Washington Post, Trump demandait de « trouver » suffisamment de votes pour renverser sa défaite dans l’État.
Parmi les coaccusés figuraient deux proches de longue date :
- Rudy Giuliani, ancien avocat personnel,
- Mark Meadows, ancien chef de cabinet.
Un procès aurait pu s’étirer sur cinq à dix ans, selon plusieurs experts, ce qui aurait repoussée l’échéance bien au-delà de la fin du mandat présidentiel actuel, en janvier 2029.
Maintenant que toutes les poursuites de ce dossier sont tombées, Trump envisage une contre-offensive. Selon le New York Times, il entend réclamer jusqu’à 230 millions de dollars au département de la Justice pour les nombreuses enquêtes fédérales dont il a fait l’objet depuis plusieurs années.
Il est important de noter qu’en mai 2024, Trump avait été reconnu coupable par un jury new-yorkais de 34 chefs d’accusation de falsification de documents, dans une affaire distincte liée à une tentative de dissimulation visant à influencer illégalement l’élection.



