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Délaissé par l’industrie, Guillaume Lemay-Thivierge choisit de bâtir ses propres jobs
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Délaissé par l’industrie, Guillaume Lemay-Thivierge choisit de bâtir ses propres jobs

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Résolu à retrouver sa place dans le milieu artistique québécois, Guillaume Lemay-Thivierge reconnaît aujourd’hui avoir contribué lui-même à sa chute.

Il affirme que plusieurs de ses gestes controversés — dont la photo largement relayée de lui devant un bouleau marqué d’un mot tabou — relevaient d’un choix impulsif destiné à dénoncer, selon lui, « l’hypocrisie du milieu ».

C’est du moins ce qu’il a expliqué lundi après-midi au micro d’Isabelle Maréchal, dans les studios de QUB radio, où il était invité à revenir sur cette période trouble de sa carrière.

Selon l’ancien animateur de Chanteurs masqués, « la pandémie a fucké la patente », créant un climat de rectitude politique où il ne parvenait plus à être lui-même, malgré un milieu artistique qui, paradoxalement, valorise la différence. Cette contradiction l’aurait poussé à des gestes impulsifs, dont il mesure aujourd’hui les conséquences.

« Dans l’absolu, je ne voulais pas perdre ma job ni faire vivre l’angoisse que ma femme et mes enfants ont subie. Tout ça, c’est dégueulasse. Ce n’est pas un chemin souhaitable pour personne », a-t-il confié en entrevue, visiblement touché.

« Je me suis sorti tout seul en faisant une action comme celle que j’ai faite. Ça s’appelle de l’autosabotage conscient. Je jouais une game depuis trop longtemps, une game avec laquelle j’étais de moins en moins à l’aise », a-t-il poursuivi, affirmant qu’il est désormais beaucoup plus en paix avec l’idée d’exprimer ses opinions, même lorsqu’elles risquent de déplaire.

« Déjà que je n’étais pas quelqu’un qui avait beaucoup peur… la peur s’est encore plus enlevée », a-t-il déclaré. Il n’a pas hésité à qualifier « la game médiatique » de « petite mafia dans la ouate », un univers où, selon lui, il faut appartenir à la bonne gang pour survivre.

La carrière de comédien de Guillaume Lemay-Thivierge est d’ailleurs en pause depuis près de deux ans, un arrêt qui a suivi les controverses ayant éclaboussé sa vie publique.

Devenir patron du 98,5 FM ?

Avant cette période de turbulences, Lemay-Thivierge aurait même soumis sa candidature au patron de Cogeco Média pour prendre les rênes du 98,5 FM. Une idée audacieuse… mais qui n’aurait pas été particulièrement bien accueillie, alors que la station traversait elle-même une crise interne.

Une conférence et un nouveau projet médiatique

Le 21 décembre prochain, Guillaume Lemay-Thivierge sera de retour devant le public, cette fois dans un autre registre. Il présentera sa conférence Sacré Guillaume à Sainte-Thérèse, où il répondra aux questions des spectateurs et reviendra en détail sur son parcours tumultueux.

Il prévoit également lancer sa propre plateforme de contenu québécois, baptisée Télévision générale, un projet qui reflète son désir de reprendre le contrôle de sa voix… et de son image.

Source: https://www.7jours.ca/2025/12/09/comme-les-contrats-ne-viennent-plus-guillaume-lemay-thivierge-a-decide-de-creer-ses-propres-job

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