
À l’approche de la fin de l’année, un haut responsable économique du pays a livré un message qui a fait sourciller plusieurs observateurs. Dans un contexte mondial marqué par l’incertitude, les tensions commerciales et l’augmentation du coût de la vie, les signaux envoyés sont loin d’être rassurants.
Invité à dresser un bilan économique récent, le dirigeant a évoqué un changement profond de dynamique, laissant entendre que certains repères économiques que les Canadiens tenaient pour acquis pourraient ne plus tenir aussi solidement qu’avant. Derrière un ton mesuré, le constat demeure lourd de sens : l’environnement économique est devenu plus fragile, plus imprévisible.
Les dernières années ont profondément transformé l’économie mondiale. Droits de douane, conflits géopolitiques, dérèglements climatiques et montée fulgurante de l’intelligence artificielle exercent une pression constante sur les marchés. Selon l’analyse présentée, ces facteurs combinés menacent l’équilibre délicat qui permettait jusqu’ici une croissance soutenue sans flambée marquée des prix.
Même si les derniers mois ont été moins turbulents que prévu, la prudence reste de mise. En début d’année, les menaces tarifaires américaines avaient ravivé la crainte d’une récession et d’un retour de l’inflation. Finalement, le Canada a réussi à éviter le pire, notamment grâce à certaines exemptions liées à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
L’économie a même montré des signes de reprise au troisième trimestre, permettant d’éviter de justesse une récession. Toutefois, cet équilibre demeure précaire.
C’est dans ce contexte que le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a livré une déclaration particulièrement marquante lors d’une entrevue avec Gérald Fillion à l’émission Zone économie sur ICI RDI.
Selon lui, l’économie canadienne a définitivement tourné
une page. Sans détour, il a affirmé que l’ère des
échanges commerciaux fluides et sans heurts avec les États-Unis est
désormais révolue.
« L’époque des échanges commerciaux ouverts avec les États-Unis,
c’est terminé », a-t-il déclaré.
Une affirmation lourde de conséquences pour un pays dont une grande partie des exportations dépend encore de son voisin du Sud.
La possible révision de l’ACEUM soulève d’ailleurs de vives inquiétudes. Près de 90 % des exportations canadiennes pourraient perdre leur protection tarifaire si l’accord venait à être profondément modifié. À Washington, certains évoquent déjà la possibilité de remplacer l’entente trilatérale par des accords bilatéraux.
Dans ce climat incertain, Tiff Macklem se montre prudent quant aux prochaines décisions sur le taux directeur. La Banque du Canada avancera, selon ses mots, « une décision à la fois », sans précipitation.
La mission principale de la Banque du Canada reste inchangée : maintenir la stabilité des prix. Après un sommet de plus de 8 % en 2022, l’inflation s’est rapprochée de la cible de 2 %. Toutefois, le coût des aliments continue de grimper. En un seul mois, entre octobre et novembre, les prix en épicerie ont augmenté de 1,9 %, portant l’inflation alimentaire annuelle à 4,7 %, un sommet inégalé depuis deux ans.
Selon le gouverneur, ces hausses sont attribuables à plusieurs facteurs, dont les problèmes de récoltes, les coûts de transport et les effets indirects des barrières commerciales. Une accalmie est possible, mais elle ne suffira pas, selon lui, à dissiper le malaise persistant des Canadiens face à l’abordabilité.
Un message clair se dégage donc en cette fin d’année : l’économie canadienne entre dans une nouvelle phase, plus complexe et plus incertaine, qui exigera prudence et adaptation autant des décideurs que des citoyens.
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