Une onde de choc traverse Washington après la publication d’un article très controversé dans Vanity Fair. Des propos attribués à une figure-clé de l’administration Trump font vivement réagir, autant dans les cercles politiques que sur les réseaux sociaux.
Selon la revue américaine, plusieurs entretiens récents auraient mis en lumière des tensions internes et des divergences profondes au sommet de l’appareil présidentiel. Les déclarations rapportées soulèvent des questions délicates sur le fonctionnement de l’équipe présidentielle et sur certaines figures influentes de la droite américaine.
What Susie Wiles thinks about the Trump administration pic.twitter.com/0oXOUE1qCL
— Democrats (@TheDemocrats) December 16, 2025
Rapidement après la diffusion du texte, les réactions se sont multipliées. La Maison-Blanche a dénoncé ce qu’elle considère comme une présentation biaisée et hors contexte, accusant Vanity Fair de chercher à dresser un portrait volontairement négatif et chaotique de l’administration.
La principale intéressée a d’ailleurs pris la parole sur X pour qualifier l’article de « texte à charge trompeur », affirmant que ses propos avaient été déformés afin de nuire au président et à son équipe.
Throughout the first year of Donald Trump’s second administration, Vanity Fair writer Chris Whipple has interviewed Susie Wiles, White House chief of staff, amid each moment of crisis.
His insider’s account of Trump 2.0 joins the photography of Christopher Anderson for a… pic.twitter.com/61Dwohc9g4
— VANITY FAIR (@VanityFair) December 16, 2025
Malgré la controverse, Donald Trump lui-même a tenu à afficher publiquement son soutien. Dans une entrevue accordée au New York Post après la parution de l’article, il a salué le « travail fantastique » de sa cheffe de cabinet, tout en rappelant un fait personnel souvent évoqué par le passé : il ne consomme pas d’alcool, estimant qu’il pourrait facilement développer une dépendance.
C’est dans ce contexte que Vanity Fair rapporte que la cheffe de cabinet aurait comparé le comportement de Donald Trump à celui d’un « alcoolique très fonctionnel », expliquant que certaines personnalités voient leurs traits exacerbés lorsqu’elles perdent toute notion de limite. Elle aurait également affirmé que le président agit avec la conviction qu’« absolument rien ne peut l’arrêter ».
So just to recap, Susie Wiles called:
– Trump an alcoholic abuser
– JD Vance a conspiracy theorist
– Elon Musk a drug addict
– Pam Bondi a dumb blondeDid I miss anything? pic.twitter.com/JodE9K3qV4
— Spencer Hakimian (@SpencerHakimian) December 16, 2025
L’article va plus loin en attribuant à la cheffe de cabinet des propos très durs envers plusieurs figures publiques, dont J.D. Vance, qualifié de conspirationniste « depuis une décennie », ainsi qu’Elon Musk, dont certaines actions auraient été jugées « irrationnelles ».
Elle se serait aussi attaquée à la procureure générale Pam Bondi, l’accusant d’avoir mal géré le dossier Epstein, évoquant notamment des communications confuses et des attentes mal comprises auprès du public concerné.
Trump: « The most powerful woman in the world is here today — Susie Wiles, stand up please. Chief of staff. She can take out a country with a mere phone call. » pic.twitter.com/RXdME3ktO2
— Aaron Rupar (@atrupar) July 23, 2025
Face à ces citations, J.D. Vance a réagi avec ironie, admettant être parfois conspirationniste, tout en affirmant ne croire qu’aux « théories véridiques ». De son côté, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a dénoncé une utilisation sélective des propos visant à créer la controverse.
Cette affaire relance une fois de plus le débat sur les fuites, les tensions internes et la manière dont certaines entrevues peuvent devenir de véritables bombes médiatiques lorsqu’elles sont sorties de leur contexte.
CNN suggests Susie Wiles might not have known she was on the record 😆 pic.twitter.com/2iobZPALlD
— Aaron Rupar (@atrupar) December 16, 2025
