
C’est une nouvelle qui a fait réagir de nombreux amoureux des animaux sur les réseaux sociaux. En Espagne, une loi marque un véritable tournant dans la manière dont les animaux de compagnie sont perçus par la justice.
Fini le temps où chiens et chats étaient considérés comme de simples biens matériels. Désormais, la loi espagnole reconnaît officiellement les animaux de compagnie comme des êtres sensibles. Un changement qui n’est pas symbolique… et qui a des conséquences très concrètes dans la vie des familles.
Un changement de statut qui change tout
Jusqu’à récemment, lors d’une séparation ou d’un divorce, un animal était traité comme un objet : il était attribué à l’un ou l’autre, souvent sans tenir compte de son bien-être ou de ses habitudes.
Avec cette nouvelle loi, entrée en vigueur en Espagne en 2022, les tribunaux doivent désormais prendre en compte plusieurs critères essentiels :
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Qui s’occupe réellement de l’animal au quotidien
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Le lien affectif entre l’animal et chaque personne
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Le cadre de vie le plus favorable à son bien-être
L’objectif est clair : prendre des décisions dans l’intérêt de l’animal, et non uniquement selon des considérations matérielles ou financières.
Une forme de « garde partagée » pour les animaux
Dans certains cas, la justice peut même aller jusqu’à instaurer une forme de garde partagée, semblable à celle mise en place pour les enfants. Le chien ou le chat peut alors passer du temps avec chacun des ex-partenaires, si cela est jugé bénéfique pour lui.
Cette approche vise aussi à réduire les conflits. Moins de batailles juridiques, plus de décisions réfléchies… et surtout, plus de respect pour les besoins émotionnels de l’animal.
Une protection renforcée, même face aux dettes
Autre point important : la loi protège également les animaux contre certaines situations extrêmes. En Espagne, un animal de compagnie ne peut plus être saisi pour rembourser une dette, renforçant ainsi l’idée qu’il ne s’agit pas d’un objet, mais bien d’un membre du foyer.
Et ailleurs dans le monde ?
L’Espagne n’est pas un cas isolé. D’autres pays, comme la France, la Suisse ou encore le Portugal, reconnaissent eux aussi les animaux comme des êtres doués de sensibilité. Toutefois, l’Espagne va particulièrement loin en intégrant cette reconnaissance directement dans les décisions judiciaires liées aux séparations.
Une évolution qui fait réfléchir
Cette loi soulève une question essentielle : et si nos animaux avaient enfin la place qu’ils méritent aux yeux de la société et de la justice ?
Pour beaucoup, cette avancée représente une reconnaissance évidente. Pour d’autres, elle ouvre un débat sur la manière dont nous envisageons la famille aujourd’hui.
Une chose est sûre : en Espagne, chiens et chats ne sont plus de simples compagnons… ils sont officiellement considérés comme des membres à part entière de la famille 🐾
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