Une récente annonce du maire de Laval a provoqué une vague de mécontentement chez de nombreux citoyens, particulièrement des familles attachées à une attraction emblématique de la ville.
Dans une publication largement commentée, Stéphane Boyer est revenu sur la décision de fermer la fermette du Centre de la nature à partir de 2026. Le maire affirme avoir pris le temps de lire les nombreux messages reçus à ce sujet et reconnaît d’emblée l’attachement profond des Lavallois à cet espace éducatif et familial, fréquenté depuis des générations.
Il précise toutefois que cette décision n’a pas été prise à la légère. Selon lui, les installations actuelles sont devenues vétustes, ne répondent plus aux normes modernes et sont désormais inadéquates pour assurer le bien-être des animaux, malgré les travaux réalisés au fil des années. Une reconstruction complète, conforme aux standards actuels, représenterait un investissement de plusieurs millions de dollars, auxquels s’ajouteraient des coûts d’exploitation annuels importants.
Dans un contexte financier qu’il qualifie de difficile pour les municipalités, le maire explique que la Ville doit faire des choix et prioriser ses missions essentielles, comme l’entretien des infrastructures, la sécurité publique et la protection contre les inondations. Ces arguments, bien que rationnels sur le plan budgétaire, ont néanmoins été mal reçus par une partie de la population.
En effet, plusieurs citoyens ont exprimé leur colère et leur tristesse, estimant que la fermette joue un rôle unique dans l’éducation des enfants, le contact avec les animaux et la vie communautaire lavalloise. Pour certains, cette fermeture représente la perte d’un symbole important du Centre de la nature et de l’identité familiale de Laval.
Conscient de cette déception, Stéphane Boyer assure vouloir demeurer à l’écoute. Il a mandaté la Ville afin d’explorer des solutions alternatives, dont la possibilité de partenariats avec une ferme lavalloise, afin de préserver une forme d’expérience éducative pour les citoyens. Il insiste toutefois sur un point central : le bien-être animal devra demeurer la priorité absolue, peu importe la solution retenue.
Malgré ces ouvertures, la grogne demeure bien présente. Pour plusieurs Lavallois, cette annonce laisse un goût amer et soulève un débat plus large sur les choix budgétaires, les priorités municipales et la place accordée aux espaces éducatifs et familiaux dans la ville.
