À 80 ans, j’aurais aimé qu’on me dise cette vérité plus tôt…

Pendant longtemps, j’ai cru que
je pourrais toujours compter sur les autres.
La famille.
Les proches.
Les gens qu’on aime.
Et attention, ce n’est pas une
critique.
Les autres font souvent de leur mieux.
Mais la vie change.
Les rythmes aussi.
Les présences deviennent plus rares.
Avec le temps, j’ai compris une
chose importante :
s’occuper de soi n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
On ne nous l’apprend pas
vraiment.
On nous apprend plutôt à être forts, patients,
reconnaissants.
À ne pas trop demander.
À ne pas déranger.
Alors on
attend.
Un appel.
Une visite.
Un geste.
Mais attendre peut devenir lourd.
La vérité, c’est qu’en
vieillissant, on ne peut pas toujours compter sur les autres comme
on l’imaginait.
Non pas parce qu’ils ne nous aiment pas,
mais parce que chacun porte déjà beaucoup.
Et c’est là que j’aurais aimé
qu’on me dise ceci plus tôt :
prendre soin de soi, c’est se donner une chance d’aller mieux, même
quand personne ne peut le faire à notre place.
Ça peut être
simple.
Créer une petite routine qui fait du bien.
Marcher un peu chaque jour.
Préparer un repas qu’on aime vraiment.
S’autoriser du repos sans culpabilité.
Ce n’est pas de
l’égoïsme.
C’est du respect envers soi-même.
J’ai appris, peut-être tard,
qu’on peut encore se choisir à 80 ans.
Qu’on peut apprendre à s’écouter.
À demander de l’aide quand il le faut, mais aussi à ne pas tout
attendre des autres.
S’occuper de soi, c’est aussi
protéger sa dignité.
Son bien-être.
Son équilibre.
Si je pouvais dire une chose à
ceux qui lisent ces lignes aujourd’hui, ce serait celle-ci
:
n’attendez pas que quelqu’un vous donne la permission de prendre
soin de vous.
Commencez
doucement.
À votre rythme.
Avec bienveillance.
Parce qu’au final, même
entouré,
la personne la plus importante à accompagner tout au long de votre
vie…
c’est vous-même.


