« On ne parle plus de luxe, on parle de manger » : son cri du cœur sur le prix de l’épicerie choque le Québec
Un puissant cri du cœur secoue actuellement les réseaux sociaux québécois. Une jeune femme, connue sur TikTok sous le nom de @lexiihilll, est devenue virale après avoir dénoncé la hausse vertigineuse du coût de l’épicerie au Canada. Selon de nouvelles prévisions, une famille de quatre personnes pourrait dépenser jusqu’à 17 000 $ en 2026 uniquement pour se nourrir, soit près de 1 000 $ de plus qu’en 2025.
Dans sa vidéo, @lexiihilll exprime sa colère et son épuisement face à une réalité de plus en plus lourde pour de nombreux ménages. Elle raconte qu’il devient presque impossible de faire une épicerie normale sans voir la facture exploser.
« Si j’achète trois ou quatre items, je dépense facilement 20 $. Et ça, c’est une bonne journée », lance-t-elle, visiblement découragée. Un témoignage qui fait écho à ce que ressentent déjà des milliers de Québécois : une anxiété financière grandissante et un sentiment d’impuissance face à la hausse du coût de la vie.
Selon le rapport annuel sur les prix alimentaires publié par des universités canadiennes, plusieurs facteurs expliquent ces augmentations anticipées :
- l’inflation persistante
- les tarifs internationaux
- la dépréciation du dollar canadien
- les impacts climatiques sur les récoltes
Le rapport indique également que des produits de base comme le bœuf et le poulet devraient coûter nettement plus cher en 2026, ce qui risque d’alourdir encore davantage la facture des familles.
@lexiihilll Canada we are COOKED how is it even legal or possible to raise the price of groceries even more than what they are already .. inflation is already insane #tariffs #costofliving #inflation#creatorsearchinsights #canada ♬ original sound – Lexi Hill
Sous la publication de @lexiihilll, les commentaires se sont multipliés par milliers. Plusieurs internautes affirment vivre exactement la même réalité et dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une injustice sociale.
« On ne parle plus de luxe, on parle de manger », écrit une internaute. D’autres ajoutent que l’épicerie est devenue une source de stress quotidien plutôt qu’une simple routine.
Beaucoup pointent du doigt les grandes chaînes d’alimentation canadiennes, accusées de profiter du contexte économique pour gonfler leurs marges. Le gouvernement fédéral, de son côté, affirme vouloir mieux encadrer le secteur et stimuler la concurrence afin de ralentir cette spirale inflationniste.
Cependant, pour plusieurs familles, ces promesses semblent bien loin de la réalité vécue à la caisse.
Alors que les salaires stagnent et que les coûts du logement continuent de grimper, la hausse prévue du panier d’épicerie pourrait fragiliser encore davantage les ménages modestes.
« Quand même la nourriture devient un luxe, c’est qu’on a dépassé les bornes », conclut @lexiihilll.
Son cri du cœur résume le malaise d’une génération entière qui se demande désormais comment survivre dans un pays où remplir son panier d’épicerie ressemble de plus en plus à un privilège.
