Un drame bouleversant frappe une famille québécoise à la suite du décès mystérieux de deux résidents de Gatineau, retrouvés sans vie dans leur résidence secondaire en République dominicaine, au lendemain de Noël.
Christine Sauvé, 55 ans, et son conjoint Alain Noël ont été découverts inanimés dans leur lit le 26 décembre au matin par leur fils Jonathan, dans leur villa située à El Indio, une propriété qui représentait l’aboutissement de leur projet de retraite.
« C’est un grand choc. Ils sont morts dans la villa qui représentait un grand rêve pour eux, c’était leur projet de retraite », confie avec émotion Gilles Sauvé Junior, le frère de Christine.
Le couple travaillait depuis près de quatre ans à la construction de cette maison, qu’ils venaient tout juste de terminer. Habitués de la République dominicaine, ils y voyaient un lieu de paix et de bonheur pour les années à venir.
Selon les informations rapportées par la famille, tout a basculé le 25 décembre. Christine Sauvé aurait commencé à ressentir des étourdissements importants, allant jusqu’à perdre connaissance. Accompagnée de son conjoint et de leur fils, elle s’est rendue à l’hôpital pour subir plusieurs examens, dont des prises de sang.
Elle devait y retourner le lendemain pour un suivi médical. Alain Noël, de son côté, allait relativement bien, ne présentant que de légers maux de ventre.
Rien ne laissait alors présager une issue aussi tragique.
C’est au petit matin du 26 décembre que leur fils Jonathan a fait la terrible découverte. Ses parents ont été retrouvés allongés paisiblement dans leur lit, sans signe apparent de lutte.
« Ils n’avaient pas d’enjeux de santé graves. Alain avait de la haute pression et ma sœur un début de diabète bien contrôlé », précise Gilles Sauvé Junior.
Les autorités dominicaines ont confirmé que l’autopsie a été complétée. Toutefois, la famille devra patienter entre 10 et 30 jours avant d’obtenir les conclusions officielles.
Des informations contradictoires ont circulé, notamment concernant la présence de médicaments sur les lieux, mais la famille tient à clarifier la situation.
« Il n’y a aucune histoire de meurtre ou de suicide », insiste Gilles Sauvé Junior, dénonçant certaines spéculations relayées par des médias locaux.
La famille collabore étroitement avec les autorités afin de rapatrier les corps de Christine Sauvé et d’Alain Noël au Québec dans les plus brefs délais.
« C’était un couple amoureux, toujours heureux, avec de grands projets », se remémore le frère de Christine.
Alors que les fêtes de fin d’année devaient être synonymes de repos et de célébration, elles se sont transformées en tragédie pour cette famille de Gatineau. En attendant les résultats de l’enquête, une seule chose est certaine : la disparition de Christine Sauvé et d’Alain Noël laisse un vide immense et de nombreuses questions sans réponse.
