Un nuage d’incertitude plane sur l’un des endroits touristiques les plus prisés des Québécois. Le Massif de Charlevoixpourrait être frappé par une grève dès le 2 janvier, en plein cœur de la saison hivernale.
Selon les informations rapportées par TVA Nouvelles, les négociations entre le syndicat des travailleuses et travailleurs (affilié à la CSN) et l’employeur sont dans une impasse inquiétante.
Vers un arrêt des opérations?
La situation s’est envenimée cette semaine lorsque l’employeur a annulé les rencontres de négociation prévues, demandant plus de temps pour revenir à la table. Cela survient après que la plus récente offre ait été rejetée par les employés tout juste avant Noël.
Résultat : aucune date de négociation n’est prévue avant l’échéance du 2 janvier. Un climat de tension s’installe.
Un mandat de grève prêt à être déclenché
La présidente du syndicat, Annick Simard, affirme que la grève n’a jamais été le premier choix, mais que les employés n’ont plus d’options réalistes face au blocage actuel.
« Le manque de volonté de l’employeur nous laisse peu de marge de manœuvre. »
Le syndicat détient un mandat de grève de 10 jours, qui pourrait se déployer en une seule journée ou sur plusieurs jours consécutifs, dès le vendredi 2 janvier.
Quel impact pour les visiteurs?
Du côté du Massif, on tente de rassurer les clients en affirmant que des ajustements opérationnels seront envisagés. Mais dans les faits, cela pourrait signifier :
- Réduction des services
- Pistes ou installations partiellement ouvertes
- Opérations gérées uniquement par le personnel-cadre
Pour les milliers de visiteurs prévus sur place au tournant de la nouvelle année, l’incertitude est grande.
Une destination hivernale à risque
Avec ses paysages spectaculaires et ses pentes prisées par les amateurs de plein air, le Massif de Charlevoix est une destination incontournable pour les vacances d’hiver. Cette période très achalandée est donc particulièrement critique pour l’organisation.
L’enjeu est aussi symbolique : les travailleurs réclament une entente jugée équitable, après des semaines de pourparlers infructueux.
Et maintenant?
Sans nouvelle rencontre prévue avant le 2 janvier, tous les regards sont tournés vers les prochaines 48 heures. Le risque de grève est bien réel, et une résolution rapide semble, pour l’instant, peu probable.
À suivre : Le Massif fera-t-il volte-face à la dernière minute? Ou les visiteurs devront-ils composer avec des services réduits?
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