Coup de théâtre au gouvernement Legault ! Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique, annonce sa démission. Le fiasco SAAQClic aura finalement eu raison de lui, mettant un terme à son passage au sein du gouvernement.
Dans un premier message, il a expliqué les raisons de son départ :
« La situation totalement inacceptable qui s’est produite dans le cadre du projet de transformation numérique à la SAAQ, telle que décrite par la Vérificatrice générale du Québec, a provoqué une controverse à propos de mon rôle dans toute cette histoire. »
— Éric Caire (@ericcaire) February 27, 2025
Une déclaration qui confirme que le fiasco SAAQClic a lourdement pesé dans sa décision de quitter le gouvernement.
« Même si j’ai assumé mes responsabilités de ministre dans cette affaire et que je n’ai rien à me reprocher, hormis de ne pas avoir été assez méfiant, j’en suis venu à la conclusion que c’était devenu une distraction qui nuisait », a-t-il écrit dans un second tweet.
Même si j’ai assumé mes responsabilités de ministre dans cette affaire et que je n’ai rien à me reprocher, hormis de ne pas avoir été assez méfiant, j’en suis venu à la conclusion que c’était devenu une distraction qui nuisait
— Éric Caire (@ericcaire) February 27, 2025
Ce qui frappe dans ces tweets, c’est qu’Éric Caire maintient qu’il n’a rien à se reprocher dans le fiasco SAAQClic. Une affirmation qui risque de faire grincer bien des dents…
Pourtant, un scoop du Journal de Montréal a révélé que l’ex-ministre a signé un arrêt ministériel en 2022, permettant à la Société d’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) de dissimuler une facture de 222 millions $ aux Québécois. Un geste qui a contourné les règles du Conseil du trésor et qui jette une ombre sur son bilan.
Alors, démission assumée ou stratégie de défense ? Une chose est sûre, la controverse est loin d’être terminée.
