Affaire Jubillar : une photo de Delphine pourrait tout changer au procès de Cédric


Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine en décembre 2020, s’annonce explosif. Alors que l’audience doit s’ouvrir le 22 septembre prochain, un nouvel élément met déjà le feu aux poudres : une photo de Delphine Jubillar qui, selon ses avocats, pourrait fragiliser toute l’accusation.
Depuis plus de trois ans, Cédric Jubillar clame son innocence. Ses avocats, Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin, dénoncent une enquête à charge et un traitement médiatique biaisé :
« La présomption d’innocence a été bafouée », rappellent-ils, pointant notamment des déclarations erronées du procureur sur la couette lavée du couple.
Mais c’est surtout la fameuse photo de Delphine, prise en novembre 2020, qui pourrait tout changer.
👓 Les lunettes au cœur de l’affaire
Au centre du dossier : les lunettes abîmées de Delphine, retrouvées dans la maison familiale. Pour les enquêteurs, la branche cassée découverts derrière le canapé témoignerait d’une altercation violente entre la disparue et son mari.
La défense balaie cet argument :
« Cédric coupable aurait cherché à faire disparaître cette branche, plutôt que de la laisser en évidence aux gendarmes ? »
Selon les avocats, la photo de Delphine montre que ses lunettes étaient déjà très fragilisées avant sa disparition. Une expertise aurait d’ailleurs été réalisée sur des montures neuves, ignorant leur état réel.
🕵️♂️ Une enquête pleine de zones d’ombre
Trahie par un proche, la vérité sur Cédric Jubillar émerge. 👉 https://t.co/SHVdYRgGXv pic.twitter.com/AyGcOlLrEl
— Marie France (@mariefrancemag) September 1, 2025
Les avocats soulignent aussi d’autres failles :
• des témoignages fluctuants, notamment celui de Louis, le fils du couple,
• des suppositions autour du comportement de Cédric,
• des analyses discutables sur la voiture,
• et surtout l’absence de certains témoignages en ligne non recueillis.
Malgré des années d’investigations, aucune preuve matérielle décisive n’a été retrouvée : ni corps, ni arme, ni scène de crime identifiable.
Un constat qui renforce la ligne de défense : « Le doute doit bénéficier à l’accusé. »
Source : mariefrance