Aimée ou détestée, Audrey des Traîtres fait réagir : elle répond sans détour

Audrey Morissette ne laisse personne indifférent. Celle qu’on a découverte dans Survivor Québec et qui vient tout juste de remporter la saison 2 de Les traîtres sur Noovo s’est imposée comme l’une des figures les plus marquantes – et polarisantes – de la téléréalité québécoise. Stratège, assumée et audacieuse, elle a choisi d’endosser le rôle de la méchante. Et elle l’a fait à fond.
« Je n’ai pas un type de personnalité qui laisse les gens indifférents. »
Dès les premiers épisodes, Audrey a pris le contrôle du jeu. Pas en démasquant les traîtres, non. En manipulant les règles sociales. Son but ? Survivre aux tables rondes.
« Mon objectif premier, ce n’était vraiment pas d’éliminer les traîtres, c’était de survivre […] en mettant la cible sur n’importe qui sauf moi. »
Avec son complice Kaven, un ex-militaire en contre-espionnage, elle a raflé les 71 000 $ de la cagnotte en éliminant la dernière traîtresse, Annick Boucher. Tout au long de l’aventure, elle a été celle qui dirigeait, qui dérangeait, qui divisait.
« Je fais mon jeu et j’ai une personnalité forte qui ne fait pas l’unanimité. […] Je vais mentir autant que je veux si ça peut me permettre d’avancer. »
Critiquée pour son attitude frontale et chaotique, elle assume tout : « Je m’assume vraiment là-dedans. Je prends ma place et, oui, je prends de la place. » Sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent – positifs comme négatifs. Mais Audrey ne s’en formalise pas :
« Ça fait partie de la game. […] C’est soit les gens vont m’adorer ou vont me détester. »
En entrevue, elle va plus loin et dénonce la différence de perception selon le genre :
« Quand c’est Mike qui donne des ordres, c’est correct. […] Mais quand ça vient de moi, je deviens la petite boss des bécosses. »
Celle qui enseigne le français dans une école secondaire, et qui élève deux jeunes enfants, a voulu incarner un personnage encore rare à la télé québécoise : la méchante féminine. Un rôle qu’elle admire dans les versions américaines de Survivor ou Traitors, mais qui passe mal ici.
« Au Québec, c’est plus difficile. On n’aime pas la confrontation, on aime les gens gentils. »
Audrey croit pourtant que ce genre de personnage est essentiel pour donner du rythme et de l’émotion aux émissions :
« Si tous les participants te laissent un petit peu indifférent […], ça veut dire que tu n’es pas super accroché au contenu. »
Avec sa victoire, Audrey a été saluée par plusieurs personnalités, dont Véronique Cloutier qui l’a proclamée « queen », et Patrice Bélanger qui a félicité son « jeu audacieux et risqué ».
Et sur Instagram, elle résume le tout avec panache :
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« Arrivée avec la plus grosse cible. Repartie avec la couronne. 👑 HAHAHAHAHAHA! Got you all! »
Sources: La Presse, Showbizz et page d’Audrey Morisette