Après la défaite, la mère d’Éric Duhaime se prononce sur son avenir politique


Après la défaite d’Éric Duhaime dans Arthabaska lundi soir, sa mère a pris la parole pour partager son point de vue sur l’avenir politique de son fils. Ses propos apportent un éclairage personnel sur cette étape charnière de la carrière du chef conservateur.
Il convient de rappeler qu’Alex Boissonneault, représentant du Parti québécois (PQ), a remporté cette élection partielle avec 46,29 % des suffrages.
De son côté, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), a récolté 35,13 % des voix, soit un écart de plus de 4 000 votes entre les deux candidats. En troisième position, Chantale Marchand du Parti libéral du Québec (PLQ) a obtenu 9,28 % des appuis.
DERNIÈRE HEURE
Le candidat du Parti Québécois Alex Boissonneault remporte l’élection partielle dans Arthabaska https://t.co/60Hi7FoK85— TVA Nouvelles (@tvanouvelles) August 12, 2025
Visiblement affecté,
Éric Duhaime a
exprimé sa déception lors de son discours suivant l’annonce des
résultats.
« Je sais que vous êtes déçus, je le suis aussi énormément »,
a-t-il confié, ajoutant : « Aujourd’hui, ce n’est pas seulement le
Parti conservateur du Québec qui a perdu, c’est la démocratie
québécoise. »
Malgré tout, le chef du PCQ a affiché un certain optimisme pour l’avenir : « Oui, nous avons perdu une bataille, mais une guerre s’en vient. »
« Aujourd’hui, c’était juste une bataille. Oui, on a perdu une bataille, mais il y a une guerre qui s’en vient. Pis la guerre, c’est octobre 2026. » – @E_Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. pic.twitter.com/CwKiOJMyci
— Hadi Hassin (@hassinhadi) August 12, 2025
TVA Nouvelles a pu échanger brièvement avec la mère d’Éric Duhaime, qui a livré ses impressions à chaud sur l’avenir politique de son fils.
Si elle se trouvait dans la même
situation que lui, elle ne briguerait pas un nouveau mandat en
2026.
« C’est son choix à lui, pas le mien. Mais si j’étais à sa place :
non ! », a-t-elle affirmé, n’hésitant pas au passage à critiquer le
rôle des médias.
« Les journalistes n’aident pas », a-t-elle lancé, laissant entendre que la couverture médiatique a pesé dans la campagne.