Après le Cherry Blossom, une autre barre populaire disparait
Depuis des décennies, cette tablette de chocolat au lait trônait fièrement dans les rayons des épiceries, compagnon fidèle des pauses gourmandes. Aujourd’hui retirée à jamais, elle laisse un vide inattendu dans l’imaginaire sucré de bien des Canadiens. Sous son allure sobre se cachait pourtant un petit plaisir simple, capable d’évoquer souvenirs d’enfance et moments de partage. Cette absence fera assurément ressurgir une douce nostalgie à chaque retour devant les étagères désormais dépouillées.
Depuis un siècle, cette tablette de chocolat au lait signée William Neilson Ltd. trônait discrètement mais assurément dans les souvenirs gourmands des Ontariens et des Québécois. Et voilà qu’à l’abri des fanfares médiatiques, on apprend aujourd’hui qu’elle tirera sa révérence une bonne fois pour toutes.
Mondelez Canada, qui chapeaute la marque, a officiellement annoncé l’arrêt de la production. Cette décision fait écho à celle récemment prise pour le Cherry Blossom, un autre classique qui a tiré sa révérence. Sans davantage de détails offerts, on devine que des impératifs économiques et des choix stratégiques ont conduit à cette issue.
Jersey Milk ne reviendra pas sous sa forme originelle : malgré sa discrétion face à des concurrents plus sophistiqués, elle comptait encore de fervents admirateurs, séduits par son chocolat au lait pur, sans fioritures. Désormais, les dernières tablettes s’évaporent des rayons — qu’il s’agisse des épiceries ou des boutiques en ligne — aussi rapidement qu’un carré fondant sur la langue.
Bonne nouvelle : l’arrêt de la production ne touchera pas l’usine de Toronto, où l’équipe de production continuera d’œuvrer sans coupure. Un soulagement pour tous ces employés, mais c’est aussi une page de notre patrimoine gustatif qui se tourne. Discrète et sans prétention, la barre Jersey Milk faisait partie de ces plaisirs familiers – on la glissait machinalement dans le panier, on l’offrait en cadeau ou on la gardait pour un instant tranquille. Désormais, même si d’autres marques prendront la relève, certains petits bonheurs d’antan demeureront à jamais irremplaçables.
