Pierre-Yves McSween, bien connu pour ses chroniques économiques, a récemment fait part de son étonnement et de sa confusion après avoir été abruptement congédié de la station de radio montréalaise 98,5 FM. L’animateur de 44 ans, qui travaillait avec Cogeco depuis une dizaine d’années, a exprimé sa surprise face à cette décision inattendue lors de son passage à l’émission “Le 15-18” sur Radio-Canada.
McSween ne cache pas sa déception face à cet événement qu’il compare à “un coup de deux par quatre en pleine face”. Il explique qu’il se sent encore sous le choc et qu’il a du mal à comprendre les raisons derrière cette décision.
@rc.ohdio Au micro de Monic Néron, @pymcsween ne peut s’expliquer les raisons de son renvoi de la station montréalaise du 98,5 FM. Le chroniqueur économique estime qu’il s’agit là d’une mauvaise décision d’affaires de la part de Cogeco, mais il ne souhaite pas entretenir d’animosité envers son ancien employeur. Entrevue complète à rattraper sur RC OHdio 🎧 Lien dans la bio #pymcsween #le1518 #icipremière #rcOHdio #radiocanada ♬ son original – Radio-Canada OHdio
« Honnêtement, je n’ai pas de réponse. Qu’est-ce qui fait qu’on se dise ‘je vais prendre le chroniqueur le plus populaire dans son champ d’expertise et je vais le jeter aux poubelles’ ? » a-t-il confié, manifestant son incompréhension face à ce qu’il perçoit comme une mauvaise décision d’affaires.
Lors de l’entrevue, McSween a également évoqué la rapidité avec laquelle cette rupture s’est produite, affirmant avoir été surpris par la tournure des événements après s’être vu promettre certaines choses en mai, des promesses qui ont soudainement disparu le mois suivant. Il compare la situation à une séparation, où malgré la déception, il faut accepter et avancer.
« C’est sûr que c’est décevant. C’est un choc. Je cherche encore des réponses que je n’aurais pas, mais comme je l’aurais dit, c’est de la business. On est dans une relation d’affaires où moi, je fournis des services appréciés par les auditeurs, vous me payez un prix, puis je les donne. Vous avez le droit de briser le contrat, il y a des conditions, puis on s’entend, puis c’est terminé, puis on passe à autre chose. »
Loin de se laisser abattre, Pierre-Yves McSween semble vouloir tourner cette page et voir sa situation actuelle comme une opportunité. « Maintenant, il faut que je me réveille », dit-il, suggérant qu’il est prêt à embrasser de nouvelles opportunités.
Fait intéressant, il révèle que juste après l’annonce de son départ, alors qu’il était encore en train de digérer la nouvelle dans un restaurant Pacini à Repentigny, les premiers appels qu’il a reçus n’étaient pas de ses proches, mais bien de concurrents lui demandant : « ES-TU DISPONIBLE ? »
Cette entrevue a suscité beaucoup de réactions des internautes.
En dépit de la situation, McSween ne souhaite pas entretenir de rancune envers son ancien employeur. Au contraire, il semble déterminé à utiliser ce moment pour se redéfinir et envisager de nouvelles perspectives. D’ailleurs, il vient de coécrire un livre intitulé Crois-le ou non : l’argent avec Paul-Antoine Jetté, destiné aux jeunes, prouvant qu’il ne manque pas de projets pour l’avenir.
Sources: Radio-Canada et Conneriesqc
