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Attendez de voir les fraudes qui ont forcé la SAQ à exiger une facture pour les retours
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Attendez de voir les fraudes qui ont forcé la SAQ à exiger une facture pour les retours

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La SAQ durcit le ton. Désormais, plus question de retourner une bouteille sans preuve d’achat. Ce changement de politique radical n’est pas anodin : il fait suite à une série d’abus et de fraudes qui ont mis à mal la confiance du système.

Pendant des années, certaines personnes ont su tirer avantage de la souplesse des retours à la SAQ. Un scénario fréquent : acheter des caisses de vin à rabais dans une SAQ Dépôt (avec 10 à 15 % de réduction), puis demander un remboursement dans une succursale régulière… au prix fort. Résultat : un profit facile et totalement injustifié, mais difficilement traçable sans reçu.

Mais ce n’est pas tout. Le sommelier Philippe Lapeyrie a révélé une arnaque encore plus audacieuse : des clients buvaient une bouteille chez eux, la remplissaient de piquette, puis la rapportaient sans facture pour se faire rembourser. Oui, vous avez bien lu. Et parfois, ça passait.

Pendant longtemps, la SAQ agissait de bonne foi. Mais face à la multiplication de ces abus, elle a été contrainte de resserrer drastiquement sa politique de retour.

Qu’il s’agisse d’un vin bouchonné ou simplement d’un produit qui ne plaît pas, aucun retour ni remboursement ne sera accepté sans preuve d’achat. Et pour éviter d’autres abus, le délai de retour a été réduit de 90 à 30 jours.

Avec cette nouvelle mesure, la SAQ souhaite protéger ses clients honnêtes, son personnel, et son inventaire. Finies les combines : place à un système plus transparent et équitable.

📌 Conseil : gardez vos reçus! On ne sait jamais quand vous pourriez en avoir besoin…

 

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