Avec l’arrivée de l’été et les températures en hausse, l’envie de profiter du soleil en toute liberté devient irrésistible pour certains. Mais attention : se prélasser nu dans son propre jardin n’est pas sans risque… et pourrait même vous coûter très cher.
En France, si le naturisme est populaire — avec près de 4,7 millions de pratiquants selon la Fédération Française de Naturisme — il reste strictement encadré par la loi. Et nombreux sont ceux qui ignorent que leur propre cour ou jardin ne les met pas nécessairement à l’abri des sanctions.
L’article 222-32 du Code pénal est clair : « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »
Et ce n’est pas tout : si un mineur de moins de 15 ans est témoin de la scène, les peines doublent — jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.
« Mes voisins sont nudistes et passent la tondeuse nus dans leur jardin » https://t.co/kvfg9oLQhe pic.twitter.com/j2v7cn0EoY
— Marie France (@mariefrancemag) April 17, 2024
Beaucoup pensent qu’ils sont à l’abri chez eux, mais la loi stipule que la nudité devient illégale dès qu’elle est visible depuis la rue ou chez un voisin. Haies, palissades et rideaux opaques deviennent donc indispensables pour éviter tout malentendu… ou une plainte.
Même dans son salon ou sur son balcon, la vigilance est de mise : si quelqu’un vous voit depuis l’extérieur, vous êtes en infraction.
Plutôt que de risquer une lourde sanction, il est conseillé de fréquenter les 500 espaces naturistes officiels en France, dont 150 établissements de vacances et de nombreuses plages réservées aux adeptes du bronzage intégral.
Moralité : avant de tomber le maillot, mieux vaut jeter un œil… pas seulement au ciel, mais aussi à vos alentours.
Source : Marie-france
