Catherine L. d’OD lance un avertissement après une expérience traumatisante à ÎleSoniq
Ce qui devait être un week-end de fête et de musique au festival ÎleSoniq à Montréal a pris une tournure inquiétante. Des festivaliers rapportent avoir été victimes d’intoxications suspectes, possiblement causées par des injections faites à leur insu, en pleine foule. Une enquête est en cours, et les témoignages se multiplient, provoquant une onde de choc sur les réseaux sociaux.
Parmi les voix qui se lèvent pour dénoncer la situation, celle de Catherine Lapointe, ex-participante d’Occupation Double Mexique, a particulièrement retenu l’attention. Dans une vidéo publiée sur TikTok, elle raconte avec émotion ce qu’elle a vécu lors de l’événement.
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« J’ai senti une aiguille me rentrer dans la cuisse et, en relevant la tête, j’ai vu un homme noir avec un sac banane partir super vite », explique-t-elle.
Peu après, son état s’est rapidement détérioré. Elle décrit une sensation de faiblesse extrême, des fous rires incontrôlables et de grandes difficultés à répondre aux questions d’un agent de sécurité. Soutenue par son conjoint, elle a été transportée à l’infirmerie.
« En marchant vers l’infirmerie, j’ai commencé à me sentir extrêmement molle et à trouver tout extrêmement drôle. J’avais de la misère à répondre aux questions de l’agent », confie-t-elle dans sa vidéo.
Heureusement, aucune maladie transmissible par le sang n’a été détectée à ce jour. Cependant, par mesure de précaution, Catherine doit suivre un protocole de prévention contre le VIH pendant six mois, puisque ce virus ne peut être détecté qu’au bout de trois mois. Un suivi long et stressant pour la jeune femme, qui a décidé de partager son histoire pour sensibiliser.
« Même quand on pense que ça ne peut pas nous arriver, ça peut clairement nous arriver. Ça peut arriver à n’importe qui. Faites attention à vous, c’est extrêmement important dans les festivals d’être alerte », insiste-t-elle.
Elle rappelle également qu’une intervention médicale rapide est cruciale : les personnes qui soupçonnent une injection doivent consulter un médecin dans les 24 heures.
Selon Catherine Lapointe, jusqu’à huit personnes pourraient avoir été victimes d’injections au cours du week-end. L’ampleur exacte de l’incident reste cependant à confirmer.
Une sécurité critiquée
Dans les commentaires de la vidéo TikTok de Catherine, de nombreux internautes remettent en question l’efficacité des mesures de sécurité mises en place durant l’événement. Plusieurs mentionnent qu’ils n’ont pas été fouillés à l’entrée, malgré les foules importantes.
« Moi non plus, personne ne m’a fouillée. La sécurité m’a dit qu’ils avaient une technologie qui permettait de ne pas faire de fouille », a répondu Catherine à une internaute.
« Cette année les deux jours PERSONNE ne m’a fouillée… j’avais un sac et je suis passée free sans aucune fouille », commente une autre.
Cette impression de sécurité insuffisante a accentué les craintes. Certains évoquent même leur refus de participer à des festivals cet été à cause de ces rumeurs grandissantes.
Une réaction officielle attendue
Face à la gravité des allégations, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a ouvert une enquête sur six cas présumés d’intoxication à l’insu des victimes survenus durant le festival, les 9 et 10 août derniers.
Dans un communiqué partagé par ÎleSoniq sur Instagram, l’organisation affirme :
« Nous collaborons pleinement avec le SPVM pour cette enquête. »
Elle précise aussi que la sécurité des festivaliers est sa priorité :
« Nos équipes travaillent en étroite collaboration avec la police, le personnel médical sur place et un groupe de prévention dédié, afin d’offrir une expérience sécuritaire et agréable à tous. »
Enfin, les organisateurs concluent :
« Nous comprenons à quel point ces incidents sont préoccupants et nous en sommes sincèrement désolés. »
Un climat de méfiance, malgré l’ambiance festive
Bien que le festival ÎleSoniq soit connu pour son atmosphère vibrante et sa programmation électrisante, l’édition 2025 restera marquée par ces événements inquiétants. Pour plusieurs, ce week-end a laissé place à la peur et à la méfiance. Des messages comme « Ça a été ma phobie tout le week-end » ou encore « J’ai eu full fun mais caliss que ça fait peur » illustrent bien l’état d’esprit de nombreux participants.
Au cœur de cette tempête de témoignages et de réactions en ligne, une chose est certaine : la vigilance reste plus que jamais de mise, même au sein d’événements festifs.
Et maintenant, l’information la plus cruciale : l’enquête du SPVM est toujours en cours, sans arrestation ou confirmation formelle pour l’instant. Les autorités invitent toute personne ayant été témoin ou victime d’un tel incident à se manifester rapidement.
Sources: billie / page de Catherine Lapointe / ÎleSoniq
