Ce que l’on ne vous dit pas sur les mammographies


Subir une mammographie implique une exposition aux rayons X, ce qui, selon plusieurs experts, pourrait augmenter le risque de cancer. En effet, les rayons ionisants, bien qu’utilisés à faibles doses, sont reconnus comme étant un facteur de risque de développement de certaines formes de cancer.
Le Dr Russell Blaylock, oncologue, chirurgien du cerveau et expert en neurosciences, a affirmé que les mammographies annuelles pourraient augmenter le risque de cancer de 1 à 3 % par an. Selon lui, certains radiologues estiment même que ce pourcentage pourrait être encore plus élevé, renforçant les inquiétudes autour de l’impact à long terme de cet examen.
Une étude menée sur 1600 femmes , publiée en juillet 2006 dans le Journal d’Oncologie Clinique, a révélé des résultats troublants. Les chercheuses ont constaté que les femmes ayant subi des mammographies présentaient un risque accru de 54 % de développer un cancer du sein par rapport à celles qui n’avaient jamais fait ce dépistage.
Ces données mettent en lumière la nécessité de réfléchir aux risques et bénéfices de la mammographie, notamment pour les femmes sans facteurs de risque majeurs. Bien que cet outil reste précieux pour détecter précocement les cancers agressifs, les patientes et les médecins doivent s’engager dans un dialogue éclairé pour évaluer si cet examen est réellement adapté à chaque situation individuelle.
Alors, pourquoi la mammographie demeure-t-elle l’outil de dépistage dominant malgré ces constats? La réponse pourrait bien se trouver dans l’économie qui entoure cette industrie.
Comme l’explique le Dr James Howenstine, « Cette industrie maintient l’emploi de radiologues, de manipulateurs en radiologie, de chirurgiens, d’infirmières, de fabricants d’équipements radiologiques, et d’hôpitaux. Elle est donc profondément ancrée dans le système de traitement et de prévention du cancer du sein, et on ne permettra pas qu’elle disparaisse. »
Ce modèle économique, associé aux politiques de santé publique, contribue à maintenir la mammographie au cœur des stratégies de dépistage, malgré les controverses. Ces révélations soulignent l’importance de continuer à explorer des alternatives et d’engager un dialogue critique autour des outils de dépistage, afin d’assurer que les patientes reçoivent les meilleurs soins possibles en fonction de leur situation individuelle.
Face aux controverses entourant les mammographies, la thermographie s’impose comme une alternative intéressante et non invasive. Cette méthode de diagnostic repose sur l’analyse des différences de température au niveau des seins, permettant de détecter les anomalies potentielles bien avant qu’elles ne soient visibles lors d’examens physiques ou de mammographies.
La thermographie est souvent saluée pour ses nombreux avantages : elle est sans danger, car elle n’implique aucune radiation, peu coûteuse, et peut offrir une détection précoce, parfois avec plusieurs années d’avance. Cette capacité à repérer les premiers signes d’un cancer du sein avant qu’il ne se développe davantage en fait un outil précieux dans la prévention.
Source: Sante nutrition