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Ce que pense vraiment un médecin des scènes de ‘STAT’
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Ce que pense vraiment un médecin des scènes de ‘STAT’

Sarah Saint-Pierre
Design sans titre 18 Ce que pense vraiment un médecin des scènes de 'STAT'

Chaque semaine, plus d’un million de fidèles téléspectateurs se plongent dans les tumultueuses journées de l’hôpital St-Vincent, suivant avec passion les péripéties d’Emmanuelle St-Cyr, de Jacob Faubert, d’Isabelle Granger et de leurs collègues.

Mais derrière le suspense et les drames, quelle part de vérité se cache dans “STAT”, particulièrement en ce qui concerne les pratiques médicales illustrées?

La fin de la deuxième saison de cette série populaire, diffusée sur ICI Radio-Canada Télé du lundi au jeudi, nous donne l’occasion idéale d’éclaircir ce point. Le Dr Alphonse Montminy, un vétéran de la médecine d’urgence, bien qu’il ne soit pas un téléspectateur régulier, a accepté de passer au crible plusieurs scènes pour déterminer leur authenticité.

Une des interventions médicales qui a suscité des interrogations est la larvothérapie, un traitement utilisant des larves de mouches pour nettoyer et guérir des plaies, proposée à un personnage ayant subi de graves brûlures. Bien que cette méthode puisse sembler peu orthodoxe, elle est bien réelle, bien que rarement employée. Le Dr Montminy, amusé, avoue qu’il n’a jamais utilisé cette thérapie mais confirme l’utilisation plus fréquente de sangsues dans certaines procédures de greffes pour leurs propriétés anticoagulantes.

«Je serais curieux de savoir, à Montréal, quel hôpital utilise la larvothérapie au niveau des unités des grands brûlés», s’interroge le Dr Montminy, mettant en lumière une pratique médicale peu commune mais fascinante.

Au-delà de cette curiosité médicale, l’expert a observé l’atmosphère générale de la série. Selon lui, l’ambiance de la salle d’urgence et les interactions entre les paramédicaux et les médecins sont peintes avec une grande fidélité.

«La dynamique des paramédicaux avec l’équipe médicale, même les interactions administratives entre les cliniciens et les gestionnaires… je trouve que ça reflète bien la réalité», conclut-il après avoir visionné une douzaine de scènes.

Alors que la série s’apprête à entrer dans sa troisième saison, le bilan est largement positif. Les aspects les plus cruciaux de la médecine d’urgence semblent être traités avec une justesse qui rend justice à la réalité, malgré quelques libertés dramatiques. Pour les fans de “STAT”, ces révélations ne feront que renforcer l’attachement à cette série qui continue de captiver un large public, épisode après épisode.

 

Source: 24 heures et rose pingouin

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