Mahreen Chowdhury, professeure dévouée depuis 17 ans, est morte en véritable héroïne. Le 21 juillet dernier à Dacca, capitale du Bangladesh, elle a sacrifié sa vie pour sauver une vingtaine d’enfants piégés dans un incendie déclenché par le crash d’un avion de chasse.
Ce jour-là, comme à son habitude, l’enseignante accompagnait ses élèves à la sortie de l’école Milestone School and College lorsqu’un avion militaire s’est écrasé sur un immeuble voisin. Très vite, un incendie s’est déclaré, engloutissant le bâtiment de deux étages dans les flammes.
En voyant que des enfants étaient encore coincés à l’intérieur, Mahreen n’a pas hésité une seconde. Bravant la chaleur et la fumée, elle est entrée dans les salles de classe en feu pour aller chercher ses élèves. Elle aurait réussi à sauver entre 20 et 25 enfants, selon ce qu’elle a confié à son mari dans un dernier moment de lucidité.
« Elle brûlait de partout, mais elle parlait encore… »
Transportée d’urgence à l’Institut national des brûlés, Mahreen
était grièvement atteinte : brûlée à près de 100
%, selon les médecins. Malgré tout, ses dernières paroles
furent d’une tendresse bouleversante :
« Ces enfants, ce sont aussi les miens. »
Son mari, effondré, a témoigné de sa force morale jusqu’à la fin : « Elle parlait avec une force incroyable, même en étant brûlée à l’intérieur comme à l’extérieur. »
Le drame a coûté la vie à 31 personnes, dont 25 enfants. Plus de 160 personnes ont été blessées dans l’incident. Le pays tout entier est en deuil : une journée de deuil national a été décrétée pour rendre hommage aux victimes.
Les funérailles de Mahreen ont eu lieu dans son district natal de Nilphamari, dans le nord du pays. Sa bravoure a ému des milliers de citoyens et d’internautes à travers le monde.
Source : demotivateur
