C’est maintenant officiel : le tournage du très attendu Pauline Julien : Femme Pays, réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette, s’est terminé le 28 novembre dernier.
Le film, tourné entre les Cantons de l’Est et la région de Montréal, propose un portrait intime et profondément humain d’une figure majeure de l’histoire culturelle québécoise : Pauline Julien.
Suzanne Clément dans la peau de Pauline Julien
Pour incarner cette icône à la fois poétique, politique et flamboyante, la cinéaste a choisi Suzanne Clément, que le public aime déjà pour ses performances marquantes dans STAT et Mommy.
Tout indique qu’il s’agit d’un rôle exigeant, habité, et sans doute l’un des tournants importants de sa carrière. À travers Pauline, Suzanne Clément porte à l’écran une femme à la fois artiste, militante, amoureuse et profondément libre.
Un duo puissant : Pauline Julien et Gérald Godin
À ses côtés, le comédien Patrice Dubois prête ses traits à Gérald Godin : écrivain, homme politique et grand amour de Pauline Julien.
Le film explore leur relation passionnée, nourrie par une ferveur indépendantiste commune, qui a laissé une marque vive dans l’imaginaire et le patrimoine culturel du Québec.
Une distribution riche et nuancée
Autour de ce duo central, la distribution rassemble notamment :
- Alexa-Jeanne Dubé
- Steve Gagnon
- Kathleen Fortin
- Violette Chauveau
- Véronique Côté
Un ensemble d’interprètes qui promet un hommage cinématographique riche, nuancé et profondément respectueux.
Une voix qui se tait, une femme qui demeure
Le film se concentre sur un moment déterminant de la vie de Pauline Julien : l’annonce de son diagnostic d’aphasie dégénérative, cette maladie qui finira par lui enlever sa voix, son outil le plus précieux.
À partir de ce point de bascule, la réalisatrice remonte le fil d’une vie faite de :
- lumière,
- combats et engagement,
- amour,
- et création.
On y découvre la Pauline qui triomphe sur scène, celle qui réclame l’émancipation du Québec, la mère tendre et exigeante, et l’amoureuse fougueuse dans une histoire incandescente avec Godin.
Le film pose aussi une question essentielle :
Que reste-t-il de Pauline Julien aujourd’hui?
La réponse semble claire : un héritage immense, toujours bien vivant.
Le cinquième long métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette
Avec Pauline Julien : Femme Pays, Anaïs Barbeau-Lavalette signe son cinquième long métrage de fiction, après :
- Le Ring (2007)
- Inch’Allah (2012)
- La Déesse des mouches à feu (2020)
- Chien Blanc (2022)
Des œuvres saluées autant par le public que par la critique, qui la confirment comme l’une des voix les plus fortes de notre cinéma.
Ce nouveau projet, porté par Suzanne Clément et une distribution solide, s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux et celles qui souhaitent redécouvrir Pauline Julien… et, à travers elle, une partie de l’âme du Québec.
