« C’est par chance ou grâce à Dieu que je suis encore là » affirme Trump : Sécurité en question après l’attentat
La tentative d’assassinat contre Donald Trump samedi dernier a suscité de nombreuses questions sur la sécurité entourant l’ancien président. Cet incident a eu lieu lors d’un rassemblement politique en plein air, révélant des failles inquiétantes.
L’attaque a fait un mort et deux blessés graves parmi les spectateurs. Donald Trump, touché à l’oreille, a été rapidement évacué. Dans une interview accordée au New York Post, il a décrit cette expérience comme « très surréaliste » et a félicité les agents du Secret Service: « Ils l’ont abattu d’une balle entre les deux yeux. Ils ont fait un travail fantastique. »
En vol vers Milwaukee pour la convention républicaine, Trump a déclaré: « Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort. » Il a expliqué que juste avant les tirs, il avait penché la tête pour regarder un tableau projeté au public, ce qui lui a probablement sauvé la vie. « C’est par chance ou grâce à Dieu, beaucoup de gens disent que c’est grâce à Dieu, que je suis encore là, » a-t-il ajouté.
Les images de Trump, levant le poing en signe de défi alors qu’il était escorté par les agents, ont fait le tour du monde. « Beaucoup de gens disent que c’est la photo la plus emblématique qu’ils ont jamais vue, » a-t-il commenté. Après cet incident, Trump a réécrit son discours pour la convention républicaine, espérant unir un pays profondément divisé.
Alors que Donald Trump commençait son discours, Thomas Matthew Crooks, identifié comme le tireur, a ouvert le feu depuis le toit d’un bâtiment situé à environ 130 mètres du podium. Comment a-t-il pu atteindre cette position sans être détecté? Le FBI enquête actuellement pour répondre à cette question. « Il y a clairement eu une défaillance dans la sécurité, » affirme Joseph Sordi, PDG de Strategic Security Corp.
Malgré la reconnaissance préalable de ce toit comme un point vulnérable par les services de sécurité, Crooks a réussi à y accéder sans être arrêté. Selon NBC News, des spectateurs avaient alerté un policier de la présence suspecte sur le toit seulement deux minutes avant les tirs. « Il est sur le toit! » crie une femme dans une vidéo authentifiée par le New York Times.
Le shérif local a confirmé au Washington Post qu’un policier avait vu le tireur mais n’a pas pu l’empêcher d’agir. Anthony Cangelosi, un ancien agent du Secret Service, a expliqué que le tireur aurait pu être repéré par un sniper du Secret Service sur un autre toit, mais que son arme n’était pas immédiatement visible, retardant ainsi l’intervention.
Le Secret Service, responsable de la protection de Donald Trump, travaille en collaboration avec la police locale. Ils effectuent une analyse minutieuse des lieux avant chaque événement et mettent en place plusieurs périmètres de sécurité. Cependant, le bâtiment où se trouvait le tireur était apparemment en dehors du premier cercle sécurisé.
Suite à cet incident, le président Joe Biden a demandé une révision des mesures de sécurité pour la Convention nationale républicaine à Milwaukee. Les rassemblements en plein air posent des défis spécifiques, explique Joseph Sordi: « Il est extrêmement difficile de soupeser le niveau des menaces ; la menace à longue portée, comme celle d’un tir d’un fusil, par rapport à la menace d’actions directes rapprochées, comme quelqu’un qui pose une bombe ou saute sur la scène. »
Les forces de sécurité doivent équilibrer leurs ressources pour couvrir toutes ces éventualités, tout en protégeant le public présent. En cas de menace, la règle consiste à évacuer rapidement la cible principale et à assurer la sécurité des autres personnes sur place.
Sources: La presse, Journal de Montréal et page de Donald J. Trump