L’affrontement de jeudi soir entre le Canada et les États-Unis en finale du Tournoi des 4 Nations a pris une dimension encore plus intense en raison des tensions politiques actuelles entre les deux pays.
Bien que le hockey soit depuis toujours un terrain de rivalité historique entre ces nations, cette finale revêtait une signification particulière.
Les relations diplomatiques sont plus tendues que jamais en raison des taxes imposées par Donald Trump et de ses récentes déclarations suggérant une possible annexion du Canada aux États-Unis en tant que 51e État.
Sur la glace, cet affrontement dépassait donc le simple cadre du sport : il symbolisait la volonté de chaque pays d’affirmer sa supériorité, non seulement en matière de hockey, mais aussi en termes de fierté nationale.
That was an interesting version of the Canadian national anthem…
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— Daily Faceoff (@DailyFaceoff) February 21, 2025
Avant le début du match, lors des hymnes nationaux, un moment inattendu a retenu l’attention des spectateurs : la chanteuse Chantal Kreviazuk, chargée d’interpréter O Canada, a volontairement modifié les paroles de l’hymne.
Si certains ont d’abord cru à une erreur due au stress, il s’agissait en réalité d’un choix délibéré.
La chanteuse de Winnipeg, nommée aux Grammy Awards, a remplacé la phrase originale « in all of us command » par « that only us command », ce qui se traduit par « que nous sommes les seuls à commander » au lieu de « en chacun de nous commandent ».
The singer of Canada‘s national anthem tonight switched the lyrics. “A representative confirmed in an email to CBC News that the switch was intentional in response to the annexation rhetoric coming from the U.S.”https://t.co/EyfowiFFWt
— Alexander Panetta (@Alex_Panetta) February 21, 2025
Un représentant de Kreviazuk a confirmé par courriel à CBC News que ce changement avait été effectué intentionnellement, en réponse aux propos controversés de Donald Trump.
La chanteuse a d’ailleurs partagé une photo sur sa story Instagram montrant les paroles modifiées, griffonnées sur la paume de sa main.
Cette initiative a rapidement fait réagir sur les réseaux sociaux, où les opinions sont partagées. Certains saluent son audace et son engagement patriotique, tandis que d’autres estiment qu’un événement sportif n’est pas le lieu pour exprimer des opinions politiques.
Quoi qu’il en soit, ce moment restera gravé dans l’histoire du tournoi, marquant à la fois la rivalité sportive et le contexte politique particulier qui entourait cette rencontre.
