Depuis le 2 juillet, Claudine Bouchard est officiellement la nouvelle grande patronne d’Hydro-Québec. Elle succède à Michael Sabia, qui quitte ses fonctions pour rejoindre l’équipe de Mark Carney, le nouveau premier ministre du Canada.
Mais ce qui retient particulièrement l’attention, au-delà de sa nomination… c’est le montant impressionnant de son salaire.
Claudine Bouchard n’est pas une inconnue pour Hydro-Québec : elle y travaille depuis plus de 25 ans. En 2023, elle était déjà vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation et des infrastructures. Sa nomination vient donc reconnaître une longue carrière au sein de la société d’État.
En devenant PDG, Claudine Bouchard touchera un salaire de base de 659 000 $ par année, selon les données du gouvernement du Québec. Et ce n’est que le point de départ : des bonis de performance peuvent s’ajouter à cette rémunération, selon les résultats d’Hydro-Québec.
À titre de comparaison, le salaire moyen au Québec est actuellement de 65 214 $. Cela signifie que Mme Bouchard gagne plus de 10 fois ce que touche un travailleur moyen dans la province.
Son prédécesseur, Michael Sabia, avait lui aussi un salaire de base de 659 000 $, auquel s’était ajouté un bonis de 132 000 $. Claudine Bouchard pourrait donc percevoir un montant similaire ou supérieur, selon les performances d’Hydro-Québec sous sa direction.
Avant cette promotion, elle gagnait déjà près de 590 000 $ par an comme cadre exécutif. Elle devient ainsi la dirigeante la mieux rémunérée parmi toutes les sociétés d’État québécoises.
Au-delà du chiffre, sa nomination arrive à un moment critique pour l’avenir énergétique du Québec. Modernisation des infrastructures, transition énergétique, pression de la demande : les défis sont nombreux… et son leadership sera scruté à la loupe.
Claudine Bouchard entre donc dans une nouvelle ère – pour elle comme pour Hydro-Québec – avec beaucoup de pouvoir, de responsabilités… et un salaire qui fait jaser.
