De gros rebondissements dans la vie de Martin St-Louis et sa famille !

Alors que la saison de la LNH tire à sa fin et que les honneurs sont distribués, Martin St-Louis, entraîneur du Canadien de Montréal, a vécu une journée marquée par de fortes émotions. Ce samedi 7 juin 2025 a été teinté de contrastes, mêlant déception personnelle et grande fierté paternelle… sans oublier une bonne surprise d’ordre financier qui pourrait bientôt se concrétiser.
Une reconnaissance qui lui échappe
La première nouvelle du jour n’était pas celle qu’espérait l’ancien joueur étoile de la LNH. Malgré une nomination bien méritée, Martin St-Louis n’a pas remporté le trophée Jack-Adams, remis annuellement à l’entraîneur ayant le plus contribué au succès de son équipe dans la LNH. C’est finalement Spencer Carbery, le pilote des Capitals de Washington, qui a été couronné.
Ce résultat n’enlève toutefois rien à la saison remarquable de St-Louis avec le Canadien. Sa nomination parmi les finalistes est en soi une marque de reconnaissance de ses efforts pour transformer l’équipe. « C’est encourageant de voir MSL au 3e rang! », pouvait-on lire sur les réseaux sociaux. Plusieurs observateurs estiment que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il décroche un tel honneur.
Un espoir repêché malgré les embûches
Mais au moment où l’amertume aurait pu s’installer, une nouvelle plus personnelle est venue réchauffer le cœur de Martin St-Louis. Son plus jeune fils, Mason, a été sélectionné lors du repêchage de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) par le Phoenix de Sherbrooke. Choisi au 7e tour, au 122e rang, Mason a vu son nom prononcé par l’équipe de l’Estrie.
Cette sélection revêt une signification particulière, car le jeune attaquant de 17 ans revient de loin. En mars 2024, il avait été sérieusement blessé lors d’un match avec l’équipe des moins de 15 ans des Rangers de Mid-Fairfield, au Connecticut. La blessure avait nécessité une hospitalisation, poussant son père à quitter temporairement ses fonctions à Montréal pour être à son chevet.
Depuis, Mason a fait preuve de résilience. Au cours de la dernière saison, il a inscrit 20 buts et récolté 33 passes, totalisant 53 points en 33 matchs avec les Bruins de Brunswick School, une équipe du circuit USHS-Prep, réservé aux joueurs de niveau secondaire aux États-Unis.
Ce n’est pas la première fois qu’un fils de Martin St-Louis se retrouve sous les projecteurs. Son autre garçon, Lucas, avait lui aussi porté les couleurs des Bruins avant d’être repêché par les Tigres de Victoriaville en 2022. Toutefois, ce dernier n’a jamais évolué dans la LHJMQ, ce qui donne à l’annonce du repêchage de Mason une importance encore plus particulière.
Et une autre surprise, cette fois à saveur financière
Comme si la journée ne suffisait pas en émotions, un autre revirement inattendu s’ajoute. Peu de gens le savent, mais Martin St-Louis a également la fibre entrepreneuriale. En 2017, il a cofondé avec Jeff Hamilton la société Seven7, dédiée à l’investissement dans des jeunes entreprises. Leur tout premier coup de poker? La plateforme Live Barn.
Live Barn propose la diffusion en direct ou en différé de matchs et d’entraînements de hockey, un service disponible dans des milliers d’arénas aux États-Unis et au Canada. Cette innovation permet à bien des parents, souvent déchirés entre plusieurs engagements sportifs familiaux, de suivre les performances de leurs enfants où qu’ils soient.
L’investissement de Martin St-Louis dans Live Barn pourrait maintenant lui rapporter gros. En effet, la plateforme serait sur le point d’être vendue, et sa valeur aurait connu une croissance spectaculaire depuis sa création. Selon le journaliste Michel Laprise :
« En 2021, 4 ans après l’investissement de Seven7, Live Barn avait une croissance de 1455 % […] En 2025, Sportico rapporte que Live Barn est à vendre et recherche des acheteurs. Donc en tant qu’actionnaire minoritaire, Martin Saint-Louis va ramasser une belle petite somme. »
Le montant exact reste inconnu pour l’instant et pourrait ne jamais être rendu public, mais tout porte à croire que le fruit de cet investissement sera significatif.
Malgré la déception de ne pas recevoir le trophée Jack-Adams, Martin St-Louis aura eu bien des raisons de sourire en ce samedi de juin : son fils Mason repêché contre toute attente, et une promesse de revenus majeurs grâce à un pari entrepreneurial osé. Un parfait mélange d’émotions, de fierté et d’avenir prometteur.
Sources: Journal de Québec / habsetlnh