Découverte troublante : des marques mystérieuses sur des voitures inquiètent plusieurs femmes au Québec

Depuis lundi, une vague d’inquiétude grandit parmi plusieurs femmes au Québec après la découverte de marques étranges sur des voitures, notamment des traces de peinture verte ou encore des petits liens de plastique fixés discrètement sur les portières.
Ces observations, faites dans différents stationnements, ont suscité des craintes liées à un possible repérage de femmes circulant seules.
L’un des témoignages qui a le plus fait réagir est celui de la créatrice de contenu Rita Lee, qui affirme avoir trouvé sa voiture abîmée dans le stationnement des Galeries d’Anjou. En publiant son expérience sur Instagram, elle a attisé un débat massif sur la sécurité des femmes dans les lieux publics.
Son message, relayé des milliers de fois, décrit un moment d’angoisse important : elle dit être restée longtemps dans son véhicule, incertaine si la marque observée était le fruit d’un simple hasard ou le signe d’un stratagème plus inquiétant.
Devant l’effervescence des réactions en ligne, le
SPVM a confirmé qu’aucun lien n’a été établi entre
ces marques et les agissements d’un réseau criminel organisé.
Selon la police, il n’y a aucun signalement suggérant une
technique de repérage et aucun dossier récent ne comporte
de modus operandi similaire.
Des organismes d’aide aux victimes abondent dans le même sens : rien n’indique une vague de tentatives d’enlèvement ou de filature ciblées. Plusieurs spécialistes rappellent que la grande majorité de ces traces sont causées par des accidents banals :
- frottements dans les stationnements,
- éclaboussures de peinture,
- petits débris traînant dans les stationnements souterrains.
L’affaire illustre à quel point les réseaux sociaux peuvent
amplifier un sentiment d’urgence… même lorsqu’aucune preuve
concrète ne soutient les craintes.
Pour beaucoup de femmes, une marque inhabituelle sur un véhicule
suffit à déclencher un sentiment de vulnérabilité, surtout dans des
environnements déjà propices à l’inquiétude comme les
stationnements.
Des internautes ont comparé la situation à des histoires virales circulant aux États-Unis, souvent démenties elles aussi, ce qui contribue à alimenter la confusion.
Les spécialistes sont unanimes : il est sain de rester
vigilante.
Observer son environnement et signaler tout comportement suspect
demeure un réflexe essentiel.
Mais ils mettent également en garde contre la panique inutile, qui peut transformer un incident banal en véritable légende urbaine.
Dans un contexte où les réseaux sociaux peuvent déformer la réalité en quelques minutes, il est important de s’informer auprès de sources fiables et de conserver une perspective équilibrée.


