Dès le 1er janvier, un changement majeur pourrait alléger votre facture d’épicerie

À compter du 1er janvier 2026, un nouveau Code de conduite des épiciers entrera en vigueur à travers le Canada. Ce changement, réclamé depuis des années, pourrait favoriser une plus grande stabilité des prix à l’épicerie, un soulagement bienvenu pour des millions de consommateurs toujours affectés par l’inflation alimentaire. Moins de conflits, plus de stabilité sur les tablettes Ce code a été conçu pour mieux encadrer les relations commerciales entre les fournisseurs et les grandes chaînes alimentaires, où les tensions sont souvent invisibles, mais ont un effet bien réel : elles se répercutent directement sur votre facture.

En clair, un nouveau bureau indépendant pourra maintenant intervenir pour régler les différends — une première au pays.

Selon Sylvain Charlebois, expert en agroalimentaire invité sur LCN, ces conflits commerciaux « imposent des frais imprévisibles aux fournisseurs, qui les répercutent ensuite sur les consommateurs ». Résultat : des hausses soudaines de 10 %, 15 % voire 20 % sur certains produits.

Pas de miracle immédiat, mais un pas dans la bonne direction

Il est important de modérer les attentes, prévient Charlebois.

« Ce n’est pas une mesure qui fera baisser les prix d’un coup. Mais elle vise à freiner l’instabilité et les hausses excessives. »

Le Code ne régule pas les prix, mais cherche à prévenir les abus dans la chaîne d’approvisionnement. En limitant le pouvoir excessif de certaines bannières et en facilitant l’entrée de nouveaux joueurs sur le marché, la concurrence pourrait augmenter, ce qui finirait par exercer une pression à la baisse sur les prix à moyen terme.

 Un code… ou un guide de bonnes intentions?

Malgré les bonnes intentions, le Code a perdu de sa force au fil des versions — on en est à la onzième mouture. Selon Charlebois, ce qu’on présente comme un outil de régulation ressemble désormais plus à un code d’éthique qu’à un outil vraiment contraignant.

Tout repose donc sur la volonté des géants de l’alimentation de jouer le jeu, sans intervention directe du gouvernement fédéral.

 2026 : une année test

Le succès du Code dépendra de sa mise en application réelle. Si les entreprises refusent de respecter les décisions du nouveau bureau, Ottawa pourrait être forcé d’agir plus fermement.

En attendant, les consommateurs doivent rester vigilants, mais peuvent espérer que ce changement marque le début d’une ère un peu plus équitable à l’épicerie.

💬 Et vous, avez-vous remarqué une hausse dans vos factures cette année? Ce nouveau code vous inspire-t-il confiance?