Dès lundi, Postes Canada abolit un service très populaire et les réactions ne tardent pas
À compter de lundi, les facteurs de Postes Canada cesseront de livrer les circulaires ainsi que le courrier communautaire. Cette décision marque un changement important dans les habitudes de distribution, qui touchera directement plusieurs foyers à travers le pays.
Selon ce que rapporte Noovo, cette décision s’inscrit dans une nouvelle étape du bras de fer qui oppose les employés et leur syndicat à la direction de Postes Canada. Après plus de deux ans de négociations infructueuses, les travailleurs ont choisi d’intensifier leur stratégie afin de faire bouger les choses.
Cela ne signifie pas que l’ensemble du service postal sera paralysé, mais cette action envoie un signal clair : le climat est tendu et les employés sont prêts à exercer une pression plus visible sur leur employeur.
Ce n’est pas la première fois que les employés de Postes Canada expriment leur mécontentement. Dans les mois précédents, plutôt que d’aller en grève comme annoncé, ils avaient choisi de cesser les heures supplémentaires pour manifester leur désaccord. Déjà, à l’automne 2024, le service postal avait été fortement perturbé pendant plusieurs semaines avant qu’Ottawa n’impose un retour au travail.
Les enjeux demeurent les mêmes : salaires, avantages sociaux et conditions d’horaire, incluant la possibilité de livraisons en fin de semaine. Des points jugés essentiels par les travailleurs et leur syndicat.
Pour l’instant, seules les circulaires et le courrier communautaire sont visés. Lettres et colis continuent d’être distribués normalement, mais l’incertitude demeure : la situation pourrait encore se détériorer si les discussions ne progressent pas.
La direction de Postes Canada a déjà lancé un ultimatum en demandant aux représentants syndicaux de revoir leurs propositions globales. Le syndicat, pour sa part, refuse de céder et envisage de nouvelles actions pour ramener l’employeur à la table de négociation.
Les prochains jours seront donc déterminants : soit un apaisement survient, soit le mouvement de pression se durcira, au risque de compliquer davantage la vie des clients.
