Gilbert Rozon, fondateur du célèbre Festival Juste pour rire, fait face à des accusations graves portées par neuf femmes qui l’accusent de diverses agressions sexuelles survenues entre 1980 et 2004.
Ces poursuites au civil atteignent un total impressionnant de 14 millions de dollars, mettant en lumière des allégations qui s’étendent sur près de deux décennies.
Les neuf plaignantes, dont les noms ont été révélés, ont chacune partagé des récits poignants et demandent réparation pour les préjudices subis. Voici un aperçu des accusations et des compensations financières réclamées par chacune d’elles :
- Lyne Charlebois – Cette réalisatrice, qui ouvrira le bal des témoignages, demande 1,7 million de dollars. Elle est la première des neuf victimes prévues à témoigner ce lundi.
- Guylaine Courcelle – Ancienne adjointe responsable de la logistique au Festival Juste pour rire, elle réclame 1,9 million de dollars pour les préjudices subis.
- Annick Charette – Présidente du comité exécutif de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN), Mme Charette demande une compensation de 1,3 million de dollars.
- Patricia Tulasne – Cette actrice bien connue dans le milieu artistique québécois accuse Rozon d’une agression datant de 1994 et réclame 1,6 million de dollars.
- Danie Frenette – Comédienne et metteuse en scène, elle témoignera en cinquième position et demande 2,2 millions de dollars.
- Anne-Marie Charette – Recherchiste qui allègue avoir été séquestrée et agressée sexuellement par Rozon en 1987, elle demande également 1,3 million de dollars.
- Mary Sicari – Accusant Rozon de l’avoir agressée et harcelée à plusieurs reprises durant son emploi chez Les Films Rozon et Les Productions Rozon, entre 1988 et 2004, elle réclame 1,25 million de dollars.
- Sophie Moreau – Fille de l’humoriste Jean-Guy Moreau, elle sera l’avant-dernière à témoigner, demandant 1,25 million de dollars pour son préjudice.
- Martine Roy – Ex-belle-soeur du fondateur de Juste pour rire, elle clôturera la liste des témoignages avec une demande de 1,35 million de dollars.
Ces révélations suscitent une onde de choc dans le milieu culturel québécois et au-delà, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les victimes d’abus sexuels, même des années après les faits.
Le procès, qui attire l’attention médiatique, est attendu avec une attention particulière, tant pour les récits individuels des plaignantes que pour les implications plus larges sur la gestion des allégations d’abus dans le secteur du divertissement.
Restez à l’écoute pour plus de détails sur ce procès qui, sans aucun doute, continuera de faire les gros titres.
Source : radio-canada
