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Diagnostic bouleversant pour une collaboratrice de Salut Bonjour : elle choisit de sensibiliser
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Diagnostic bouleversant pour une collaboratrice de Salut Bonjour : elle choisit de sensibiliser

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Experte en sexologie, Anne-Marie Ménard a récemment appris qu’elle était porteuse du virus du papillome humain (VPH). Plutôt que de se taire, elle a choisi de faire de cette épreuve une véritable mission : informer et sensibiliser ses abonnés sur les enjeux de cette infection.

En mai dernier, lors d’une consultation pour une vaginose bactérienne, la sexologue Anne-Marie Ménard a réalisé un frottis cervico-vaginal. L’esprit tranquille après un dépistage négatif des ITSS, elle avoue : « Je me pensais un peu au-dessus de tout ça, je ne prenais pas vraiment le pap test au sérieux. » Pourtant, six semaines plus tard, un coup de fil bouleverse son quotidien : on lui annonce un VPH de souche 16, l’une des plus à risque pour le cancer du col de l’utérus. « On m’a dit : “Vous avez des cellules anormales. Il vous faut un test de dépistage du cancer du col de l’utérus.” », se souvient-elle.

@aulitavecannemarieTRÈS IMPORTANT D’ÊTRE AU COURANT DE CES INFORMATIONS! ❤️‍🩹❤️‍🩹❤️‍🩹♬ son original – aulitavecannemarie

Lorsque le tumulte émotionnel s’est apaisé, Anne-Marie Ménard s’est lancée dans une recherche frénétique sur le VPH. À sa grande surprise, elle a réalisé qu’elle maîtrisait bien peu le sujet malgré son expertise en sexologie. « J’ai été frappée de voir à quel point le VPH est répandu et la diversité des situations qu’il peut engendrer », confie-t-elle. Ses lectures lui ont appris que la plupart des personnes sexuellement actives contractent un jour le virus, lequel est, dans l’immense majorité des cas, éliminé naturellement par le système immunitaire.

Cependant, chaque année, quelques centaines de femmes voient le VPH évoluer vers un cancer du col de l’utérus — près d’un quart d’entre elles en décèdent. Autre découverte marquante : le préservatif ne prévient pas entièrement la transmission, car un simple contact peau à peau suffit souvent à transmettre le virus.

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Anne-Marie Ménard met toute son énergie à transmettre ces découvertes à sa communauté, insistant sur l’importance de parler du VPH, trop souvent ignoré alors qu’il touche un grand nombre de femmes.

« Vivre sa sexualité pleinement, c’est magnifique et c’est un droit. Mais il ne faut pas oublier les conséquences potentielles d’une vie intimement active. Mon objectif, c’est d’informer sans culpabiliser », explique-t-elle.

Son message clé ? Deux gestes simples peuvent tout changer : « Faites votre frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus et, si ce n’est pas déjà fait, vaccinez-vous contre le VPH ! »

Depuis octobre 2024, le Québec offre la vaccination gratuite contre le VPH aux personnes de 21 à 45 ans, et ce programme se poursuivra jusqu’à épuisement des stocks régionaux.

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