Donald Trump brise le silence sur sa popularité en déclin historique


Alors que Donald Trump fait face à son taux d’approbation le plus bas des 80 dernières années, le président américain a réagi de manière virulente, demandant l’ouverture d’enquêtes contre plusieurs grands médias.
À l’approche de son 100ᵉ jour de retour au pouvoir, les sondages réalisés par des institutions telles que ABC News, le Washington Post et le New York Times dressent un portrait sombre : la popularité de Trump est au plus bas de l’histoire contemporaine américaine.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a signé plusieurs décrets touchant des secteurs aussi variés que le sport, l’histoire, l’éducation et les relations commerciales, créant ainsi une division marquée dans la population.
Breaking News: A majority of voters believe President Trump is overreaching with his aggressive efforts to expand executive power, and they have deep doubts about some of the signature pieces of his agenda, a New York Times/Siena College poll found. https://t.co/E7FwPrcX9Q
— The New York Times (@nytimes) April 25, 2025
Selon un sondage conjoint ABC News/Washington
Post/Ipsos, 55 % des Américains
désapprouvent sa gestion présidentielle après ses 100 premiers
jours — un record négatif inégalé depuis 80 ans.
Par ailleurs, une enquête menée par le New York
Times et le Siena College indique que
seulement 42 % des citoyens approuvent sa
performance, tandis que 66 % qualifient son mandat
de « chaotique ».
As he marks his 100th day in office this week, President Trump has a historically low approval rating with signs of erosion on two of his top issues, the economy and immigration. https://t.co/j8uAdJSgGF
— The Washington Post (@washingtonpost) April 28, 2025
Face à ces chiffres accablants, Trump n’a pas tardé à
contre-attaquer.
Il a affirmé que :
« Le sondeur John McLaughlin, l’un des plus respectés de l’industrie, a déclaré que ces sondages sont de FAUX SONDAGES provenant de FAUSSES ORGANISATIONS D’INFORMATION. »
Il a également dénoncé le New York Times et le Washington Post, accusant leurs enquêtes d’être manipulées pour nuire à son image :
« Ils souffrent du syndrome de dérangement de Trump. Ils sont malades et écrivent presque uniquement des histoires négatives, peu importe mes résultats. Ils sont vraiment l’ennemi du peuple! »
Trump a poursuivi en réclamant que les auteurs de ces sondages soient enquêtés pour fraude, les accusant de trahir la confiance du public américain.
Pendant ce temps, les instituts de sondage concernés ont défendu leur méthodologie :
- Le New York Times a expliqué que son échantillonnage respecte les équilibres démographiques de l’électorat.
- ABC News/Washington Post a assuré que son enquête est basée sur un échantillon national aléatoire rigoureux.
Malgré ses attaques virulentes contre les médias, Donald Trump continue de s’appuyer sur son socle électoral fidèle dans l’espoir de maintenir son influence politique.
À quelques mois des échéances électorales majeures aux États-Unis, l’affrontement entre Trump et les grands médias semble plus féroce que jamais.