Le dernier affrontement entre le Canada et les États-Unis lors de la finale du Tournoi des quatre nations a dépassé le simple cadre sportif.
Ce duel sur glace s’est déroulé dans un contexte de tensions politiques entre les deux pays, intensifiant l’émotion et la signification du match.
Alors que les deux équipes ont livré une performance remarquable, l’enjeu dépassait la compétition : pour beaucoup, ce match symbolisait aussi la fierté nationale, en réponse aux commentaires controversés de Donald Trump.
Avant la rencontre, le président américain avait provoqué le Canada en suggérant qu’il pourrait devenir le 51ᵉ État des États-Unis.
Il avait également désigné le premier ministre canadien, Justin Trudeau, comme le « gouverneur » du pays. Une déclaration qui avait rapidement enflammé les réseaux sociaux et alimenté les discussions des amateurs de hockey.
Après la victoire du Canada, Justin Trudeau a profité de l’occasion pour répondre subtilement à Trump :
« Vous ne pouvez pas prendre notre pays — et vous ne pouvez pas prendre notre sport. »
Ce message a rapidement fait le tour du web, suscitant de nombreuses réactions.
Au lendemain de la défaite américaine, Donald Trump a été interrogé à ce sujet lors d’une entrevue sur Fox News. Fidèle à son style provocateur, il a commenté :
« Vous savez, Justin est un bon gars, mais il est un perdant (a loser). »
Vous ne pouvez pas prendre notre pays — et vous ne pouvez pas prendre notre sport.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) February 21, 2025
Malgré tout, Trump a reconnu la performance de l’équipe canadienne :
« Nous avons gagné le premier match, et le deuxième aurait pu aller dans un sens comme dans l’autre. Le Canada a une équipe solide et mérite sa victoire. »
THERE IT IS! THE GAME WINNER! THE TOURNAMENT WINNER! 😱😱😱
CONNOR MCDAVID HAS WON IT FOR CANADA!!! #4Nations pic.twitter.com/nDneA2e26K
— NHL (@NHL) February 21, 2025
Toutefois, son ton semblait plus réservé qu’à l’habitude, laissant entendre qu’il aurait probablement été plus triomphant si les États-Unis l’avaient emporté.
Ce nouvel échange de piques entre les deux dirigeants n’a pas manqué de faire réagir, ajoutant encore plus de piquant à une rivalité sportive qui, cette fois-ci, a pris des allures de duel diplomatique.
