Un moment plutôt gênant s’est produit à la télévision américaine lors de la rencontre entre Donald Trump et le premier ministre canadien Mark Carney, alors que l’ancien président a livré un discours improvisé pour souligner son « amour » du Canada.
Dans une envolée typique de son style, Donald Trump a vanté les mérites du Canada… en y associant Alexander Ovechkin, la légende russe du hockey évoluant avec les Capitals de Washington.
« J’adore le Canada! J’ai beaucoup de respect pour les Canadiens. Wayne Gretzky, la Merveille. Nous avons un très très bon joueur de hockey juste ici chez les Capitals, qui est un excellent joueur et un véritable dur à cuire… », a-t-il déclaré, avant de poursuivre en parlant d’un joueur ayant « battu le record » – une allusion claire à Ovechkin, qui a récemment dépassé Gretzky en nombre de buts.
Ce que Donald Trump semble ignorer ou avoir oublié, c’est que Alexander Ovechkin n’est pas Canadien, mais Russe, et qu’il est même proche du président Vladimir Poutine, ce qui a suscité des controverses dans le passé.
Trump: « I love Canada. I have a lot of respect for the Canadians…You happen to have a very, very good hockey player right here on the Capitals, he is a big tough cookie too, just broke the record. »
Alex Ovechkin is Russian. pic.twitter.com/kMvyj7YmZP
— The Bulwark (@BulwarkOnline) May 6, 2025
L’erreur n’a pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux, où les internautes ont vivement réagi. Certains ont ri de la confusion, d’autres se sont indignés qu’un ancien président confonde deux figures aussi importantes du hockey et de la géopolitique.
« Il pense sérieusement qu’Ovechkin est Canadien? »
« C’est comme dire que Céline Dion vient du Texas. »
Ce genre de bévue n’est pas nouveau pour Donald Trump, déjà connu pour ses commentaires improvisés, ses confusions géographiques et ses déclarations polarisantes. Mais celle-ci, prononcée devant le premier ministre canadien en personne, a rendu la situation encore plus délicate.
De son côté, Mark Carney n’a pas réagi à la bourde, préférant visiblement maintenir une posture diplomatique. Il a simplement affirmé, un peu plus tard en conférence de presse, que les échanges avaient été « constructifs »… sans commenter le segment Ovechkin.
Ce nouveau moment viral risque de rester longtemps dans les mémoires, illustrant à nouveau l’imprévisibilité du 45e président américain — et son rapport parfois approximatif avec les faits.
