
La semaine dernière, les rumeurs sont allées bon train : Donald Trump serait gravement malade, voire décédé. Sur les réseaux sociaux, certains internautes affirmaient même qu’il était mort, s’appuyant notamment sur l’absence médiatique du président américain pendant deux jours et sur des photos montrant une ecchymose visible sur sa main, parfois masquée par du maquillage.
Le mardi 2 septembre, la Maison-Blanche annonçait une déclaration officielle du président. Beaucoup espéraient alors qu’il réponde aux inquiétudes. Pourtant, Trump n’a évoqué que le déménagement du commandement spatial américain vers l’Alabama. Mais les journalistes présents n’ont pas laissé passer l’occasion.
L’un d’eux a lancé
:
« Comment avez-vous appris
ce week-end que vous étiez mort ? Vous avez vu ça ? »
Trump a répliqué
:
« Non. Vraiment, je n’ai
pas vu ça… La semaine dernière, j’ai fait de nombreuses conférences
de presse, elles se sont très bien passées, comme celle-ci se passe
très bien. Je n’ai rien fait pendant deux jours et ils ont dit :
“Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez lui.”
»
Il a ensuite ajouté :
« C’est une fausse
nouvelle. Je savais qu’ils se demandaient : “Est-ce qu’il va bien
?”… C’est aussi un week-end plus long, le week-end de la fête du
Travail, j’étais très actif. »
Trump: « I also did a number of truths. Long truths, and I think pretty poignant truths. No, I was very active over the weekend. » pic.twitter.com/AXvQk4duoo
— Aaron Rupar (@atrupar) September 2, 2025
Mais selon la Dre Beth Dawson,
experte en langage corporel, son comportement raconte autre chose.
Elle explique à UNILAD
:
« Dès qu’on lui demande
s’il a vu les rumeurs de sa mort, on remarque un subtil déplacement
latéral du regard, accompagné de tension faciale : lèvres serrées,
léger froncement de sourcils. Ce genre de réaction signale souvent
de la suspicion et une volonté de se protéger.
»
Elle note également un silence inhabituel après le mot
« décès », et un
« coup de langue
» discret, typique des situations de stress
:
« La bouche s’assèche
parce que le stress active la réponse de combat ou de fuite. Se
lécher les lèvres est un réflexe inconscient pour reprendre le
contrôle. »
Toujours selon elle, Trump montre aussi des signes furtifs de « tristesse et d’anxiété », et son attitude figée indiquerait un « malaise profond » avec ce type de question.
Quand Trump évoque Joe Biden
pour détourner l’attention, Dawson y voit une tactique classique
:
« En parlant de Biden, il
détourne le projecteur de lui-même. C’est une stratégie rhétorique
connue. »
Elle ajoute qu’au moment où Trump parle de « fake news », il ajuste sa posture pour « insister sur son message », mais ce geste révèle aussi une « attitude défensive ».
Mais Trump n’est pas le seul à avoir été observé. Son vice-président, JD Vance, a lui aussi fait l’objet d’une analyse après une déclaration jugée étrange :
VP JD Vance said he is prepared to step in if “a terrible tragedy” were to befall President Trump, while emphasizing that Trump is “in incredibly good health” and brimming with “incredible energy.”
Vance pointed to his seven months of “on-the-job training” as readiness to… pic.twitter.com/m7UPwrn98S
— AF Post (@AFpost) August 28, 2025
« Le président est en incroyablement bonne santé. Il a une énergie incroyable. […] Si, Dieu nous en garde, une terrible tragédie survenait, je ne vois pas de meilleure formation sur le terrain que celle que j’ai reçue ces 200 derniers jours. »
Cette formulation a fait
réagir, certains la jugeant «
inquiétante ». La spécialiste Inbaal Honigman a analysé son
langage corporel :
« La majorité de ses
gestes montrent de la sincérité, mais ses hochements de tête sont
parfois contradictoires. Il regarde aussi brièvement sur le côté,
les yeux baissés — signe possible d’hésitation ou de non-dits.
»
Selon elle, ces « regards fuyants » sont les signes les plus clairs qu’il « pourrait cacher certaines informations », surtout lorsqu’il évoque les « tragédies terribles ».
Officiellement, la Maison-Blanche a affirmé que les marques sur la main de Trump venaient de « poignées de main fréquentes » et de sa prise d’aspirine. Le président souffrirait également d’une insuffisance veineuse chronique, selon le médecin Sean Barbabella, qui le décrit comme étant « en excellent état de santé ».
Trump, lui, continue d’assurer
qu’il va très bien et balaie les rumeurs d’un revers de
main.
« Ce sont des fausses
informations. »
Mais entre silences prolongés, gestes nerveux et déclarations maladroites de ses proches, le doute persiste.
Sources : unilad / La Presse
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