Alors que les résultats des élections fédérales canadiennes sont désormais connus et que le Parti libéral du Canada (PLC) de Mark Carney formera le prochain gouvernement, une déclaration inattendue de Donald Trump vient de faire réagir des milliers d’observateurs des deux côtés de la frontière.
Lors du jour du scrutin, Trump avait déjà semé la controverse en
publiant un message très direct à l’endroit des Canadiens.
Il y proposait même — sur un ton mi-sérieux, mi-provocateur — que
le Canada devienne le 51e État des États-Unis, en
échange d’avantages fiscaux et économiques.
« Bonne chance au grand peuple du Canada. […] SANS AUCUN DROIT DE DOUANE NI TAXE, si le Canada devient le 51e État chéri des États-Unis d’Amérique », avait-il écrit sur Truth Social.
Mais ce n’est que ce mercredi 30 avril, deux jours après le scrutin, que le président américain s’est enfin exprimé directement sur l’issue des élections.
Lors d’une séance de questions-réponses avec des journalistes, Donald Trump a commenté de manière inattendue la victoire du PLC de Mark Carney :
« Ils détestent tous les deux Trump, et c’est celui qui détestait le moins Trump qui a gagné. »
Une réponse typique du style tranchant de l’ex-président, mais qui montre aussi une certaine lucidité sur la perception qu’ont de lui les dirigeants canadiens actuels.
Trump on the Canadian election: « It was the one who hated Trump the least who won. » pic.twitter.com/7hQfklpk9w
— Aaron Rupar (@atrupar) April 30, 2025
Il a poursuivi en annonçant qu’une rencontre avec Mark Carney était déjà prévue à la Maison-Blanche dès la semaine suivante :
« Il m’a appelé hier et il m’a dit : “Concluons un accord.” »
Bien qu’il ait félicité Mark Carney pour sa victoire, Donald Trump a tenu à souligner que le scrutin avait été extrêmement serré et que les divisions politiques au Canada étaient bien réelles.
Rappelons que le Parti libéral formera un gouvernement minoritaire, après une lutte acharnée contre les conservateurs de Pierre Poilievre.
Cette déclaration inattendue du président américain relance donc le débat sur les relations canado-américaines à l’aube d’un nouveau mandat pour Mark Carney — et confirme que, même au nord de la frontière, Trump n’est jamais bien loin du débat public.
Source : Parismatch
