Donald Trump déroute à la Maison-Blanche avec une déclaration improbable…

Depuis quelque temps, Donald Trump multiplie les déclarations controversées sur la scène internationale, mais sa récente sortie sur les aimants et les terres rares a suscité une vague de réactions, oscillant entre la stupeur et la dérision. Lors d’un point presse à la Maison-Blanche, alors qu’il évoquait la domination chinoise sur les terres rares, le président américain a affirmé : « Les aimants, personne ne sait comment ça marche ».
Cette phrase, prononcée au cœur d’un débat crucial sur la souveraineté industrielle et technologique, a immédiatement fait le tour du monde, cristallisant les critiques quant à la compréhension scientifique du chef d’État.
La déclaration de Trump intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des terres rares, ces métaux stratégiques indispensables à la fabrication des aimants puissants utilisés dans l’électronique, l’automobile, l’énergie et la défense.
La Chine contrôle aujourd’hui
la majorité de cette chaîne : plus de 60 % de l’extraction
mondiale, 92 % du raffinage et près de 90 % de la production
mondiale d’aimants à base de terres rares.
Face à cette dépendance, les États-Unis, le Japon et l’Australie
multiplient les partenariats pour sécuriser leur approvisionnement
et réduire leur vulnérabilité aux restrictions chinoises.
Dans ce contexte, la maîtrise technologique et scientifique entourant les aimants est un enjeu de souveraineté. Pourtant, la sortie de Trump, qui affirme que « personne ne sait comment ça marche », a été perçue comme un aveu embarrassant, d’autant plus que les principes de base de l’électromagnétisme sont enseignés dès le secondaire.
Réactions en chaîne
La phrase de Trump a
immédiatement été reprise et détournée sur les réseaux sociaux.
Certains internautes ont rappelé la célèbre réplique du groupe
Insane Clown Posse :
« Fuckin Magnets, how do
they work? » ( «
Putain d’aimants, comment ça fonctionne ? » )
Les réactions ont fusé,
oscillant entre sarcasme et consternation. Maureen Johnson a tweeté
:
« This sponge brain is
the dragon we can’t beat, huh? »
→ « Ce cerveau-éponge est
le dragon qu’on n’arrive pas à vaincre, hein ? »
Noah Berlatsky a ajouté
:
« the thing is, if you
listen to it in the full context, it makes even less sense
»
→ « Le truc, c’est que si
tu l’écoutes dans son contexte complet, ça a encore moins de sens.
»
Charles Louis Richter, lui, a
critiqué la vacuité du propos :
« it’s honestly amazing
how he can string together words and phrases onto something
sentence-like and just yammer on for minutes at a time saying
nothing and understanding less »
→ « C’est incroyable de
voir comment il peut assembler des mots pour faire semblant de
former une phrase, puis bavarder pendant des minutes sans rien dire
et en comprenant encore moins. »
Plus globalement, la
communauté scientifique s’est inquiétée de l’impact de ce type de
discours sur la perception publique de la science. Comme l’a résumé
un chercheur :
« It’s really important
that people who hold high office are educated and read books and
know basic things about basic things. This is what happens when
that doesn’t happen »
→ « Il est vraiment
important que les personnes occupant de hautes fonctions soient
éduquées, lisent des livres et connaissent les bases concernant des
choses élémentaires. Voilà ce qui arrive quand ce n’est pas le cas.
»
L’épisode a été largement
relayé dans les médias, y compris dans les espaces satiriques.
Certains titres résument le sentiment d’une partie du public
:
« DONALD L’ENDORMI DE
RETOUR »
Mais derrière l’ironie se
cache une inquiétude réelle. Comme l’a souligné un internaute
:
« It’s a bold strategy to
declare the entire world ignorant about middle school physics just
because a certain trade negotiation isn’t going your way
»
→ « C’est une stratégie
audacieuse de déclarer que le monde entier ignore la physique de
niveau secondaire simplement parce qu’une négociation commerciale
ne tourne pas en votre faveur. »
Ce type de séquence, amplifiée par les réseaux sociaux, brouille peu à peu les frontières entre information, dérision et désinformation.
Au-delà de l’anecdote, l’affaire souligne l’urgence de mieux intégrer la culture scientifique dans le débat public. Les enjeux liés aux terres rares, aux aimants industriels et aux technologies stratégiques influencent directement l’avenir économique et géopolitique des grandes puissances.
La capacité des dirigeants à s’entourer d’experts et à vulgariser correctement les enjeux scientifiques sera déterminante pour restaurer la confiance du public.
Avec humour, Archie Oogley
résume la situation :
« But someday we will
understand magnets, and that’ll be really cool, because we’ll be
able to build electric motors and stuff »
→ « Mais un jour, nous
comprendrons les aimants, et ce sera vraiment cool, parce qu’on
pourra construire des moteurs électriques et des trucs du genre.
»
Reste à voir si la médiatisation de telles maladresses servira de déclic pour renforcer la connaissance scientifique dans la sphère politique et publique.



